Comment justifier de prendre la vie d’un homme pour une histoire de paire de lunettes volées ? Un accès de violence de la part de Jean Maurice Ramassamy qui ne justifie rien mais peut être expliqué, selon son avocat Me Ibrahim Akhoun, par une triste enfance. Ce lundi, place à aux plaidoiries dont celle de la défense qui a rappelé un contexte de violence et d’alcool alors que l’accusé était petit. "Il vit dans la violence en tant qu’enfant puis à l’adolescence il s’interpose pour protéger sa mère, explique l’avocat. Un père c’est un modèle pour un petit garçon et lui n’a vu que violence et alcoolisme. Si son père avait été présent aujourd’hui, je lui aurais dit qu’il ne nous a pas rendu service". Un manque de solidarité familiale également, et aucun substitut parental, qui a mené à une vie d’errance et la reproduction de ces actes.
En effet, ce jour-là, il vole les lunettes de son dalon alors qu’ils achètent à boire à la station. Une dispute éclate devant la boutique chinois de la rue Montyon. Les deux hommes tombent au sol. Direction ensuite la station afin de retrouver les lunettes. Mais alors David Payet lui fait des reproches et l’accuse, Jean Maurice Ramassamy perd son sang froid, s’empare d’une bouteille, la casse et assène deux coups dans le cou de la victime. Puis, sans tenter d’aider ni même de se défendre, il se rassoit. David Payet décèdera au CHU quelques heures plus tard.
En garde à vue, puis pendant l’enquête, il donnera des versions différentes concernant les lunettes et affirmera que David Payet le frappait ; il a dû se défendre. Mais devant la cour d’Assises, il avoue enfin que non, aucun coup ne lui avait été porté. Et la famille de la victime est formelle: la victime était un bon père de famille non-violent. Difficile donc de croire Jean Maurice Ramassamy au vu des témoignages et de son passif : 18 condamnations sur son casier judiciaire, dont plusieurs pour violences. Des actes commis sur ses concubines et ses enfants.
Pour l’avocat général, "il se repent, demande pardon et jure ne pas avoir voulu tuer la victime. Mais tout dans ce dossier démontre le contraire. Et ce qui est insupportable, c’est qu’il dit être son ami", avant de rappeler qu’il ne présente "aucune anomalie psychiatrique" et de requérir 20 ans de réclusion criminelle. Des réquisitions suivies par la cour d’Assises.
En effet, ce jour-là, il vole les lunettes de son dalon alors qu’ils achètent à boire à la station. Une dispute éclate devant la boutique chinois de la rue Montyon. Les deux hommes tombent au sol. Direction ensuite la station afin de retrouver les lunettes. Mais alors David Payet lui fait des reproches et l’accuse, Jean Maurice Ramassamy perd son sang froid, s’empare d’une bouteille, la casse et assène deux coups dans le cou de la victime. Puis, sans tenter d’aider ni même de se défendre, il se rassoit. David Payet décèdera au CHU quelques heures plus tard.
En garde à vue, puis pendant l’enquête, il donnera des versions différentes concernant les lunettes et affirmera que David Payet le frappait ; il a dû se défendre. Mais devant la cour d’Assises, il avoue enfin que non, aucun coup ne lui avait été porté. Et la famille de la victime est formelle: la victime était un bon père de famille non-violent. Difficile donc de croire Jean Maurice Ramassamy au vu des témoignages et de son passif : 18 condamnations sur son casier judiciaire, dont plusieurs pour violences. Des actes commis sur ses concubines et ses enfants.
Pour l’avocat général, "il se repent, demande pardon et jure ne pas avoir voulu tuer la victime. Mais tout dans ce dossier démontre le contraire. Et ce qui est insupportable, c’est qu’il dit être son ami", avant de rappeler qu’il ne présente "aucune anomalie psychiatrique" et de requérir 20 ans de réclusion criminelle. Des réquisitions suivies par la cour d’Assises.