Les faits sont aussi simples qu’improbables : qu’est ce qui a poussé Jean-Pascal T. à ne pas rentrer à l’heure en détention le 5 mai dernier ? "Un problème personnel", explique t-il à la présidente. En prison, il a monté avec un associé une micro-entreprise de création de vêtements. Dans ce cadre, il obtient un droit à permission à compter du 24 avril et sort pour la première fois le 5 mai, étant libérable le 24 juin prochain. Son associé lui explique le jour de sa perm' qu’il va faire une grosse connerie car un client leur doit de l’argent et qu’il ne peut pas payer. Il réfléchit une heure et décide, en son âme et conscience, de ne pas rentrer pour aller l’en empêcher.
Pour ne rien gâcher, il emprunte une voiture à un dalon qui est aussi en permission et ne lui ramène bien sûr pas. Elle tombe en panne, alors il la laisse, certes bien garée, près de la route des Tamarins. Ah oui, il n’a pas de permis. Au moins, il assume et reconnait les faits.
"C’est un dossier assez improbable", tance le procureur de la République qui requiert une peine de 10 mois de prison avec maintien en détention. "On entend le terme 'évasion' mais ce n’est pas non plus Prison Break", répond la défense, ajoutant : "Il est revenu de lui-même, il aurait pu ne pas rentrer".
Le tribunal prononce une peine de 8 mois supplémentaire, il est maintenu en détention.
Pour ne rien gâcher, il emprunte une voiture à un dalon qui est aussi en permission et ne lui ramène bien sûr pas. Elle tombe en panne, alors il la laisse, certes bien garée, près de la route des Tamarins. Ah oui, il n’a pas de permis. Au moins, il assume et reconnait les faits.
"C’est un dossier assez improbable", tance le procureur de la République qui requiert une peine de 10 mois de prison avec maintien en détention. "On entend le terme 'évasion' mais ce n’est pas non plus Prison Break", répond la défense, ajoutant : "Il est revenu de lui-même, il aurait pu ne pas rentrer".
Le tribunal prononce une peine de 8 mois supplémentaire, il est maintenu en détention.