Il y en a qui cherchent les embrouilles et d’autres qui n’ont tout simplement pas de chance. B.C, lui, semble souffrir des deux. Car en octobre dernier, le récidiviste alcoolique dont le permis a été suspendu conduit malgré tout dans les rues de Saint-Paul, ivre. Sans surprise, il se prend un mur. Quelle idée lui vient pour cacher les preuves de ses actes ? Enlever les plaques d’immatriculation et mettre feu à la Peugeot 206.
Mais grand manque de bol, des gendarmes qui pourtant ne devaient pas travailler ce soir-là, passent et aperçoivent le véhicule. Ils s’en approchent afin de s’assurer que personne n’est enfermé à l’intérieur et voient non loin un homme qui quitte les lieux, une bière et des plaques à la main.
"Vous racontez n’importe quoi"
En garde à vue, B.C insiste sur le rôle de père qu’il occupe et assure qu’il doit retrouver sa femme au plus vite. Cette dernière affirme néanmoins qu’elle a passé la soirée à l’appeler, sans réponse. Le patron du bar où monsieur buvait seul ce soir-là le confirme également : son téléphone sonnait dans le vide. Il ne s’agit pas des seules fabulations du prévenu : il aurait brûlé la voiture appartenant à un ami parti en métropole et destinée à la casse, afin de lui rendre service. Et les plaques d’immatriculation ? "En collector".
Ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, il affirme avoir été sous le choc et l’effet de l’alcool lorsqu’il a décidé de brûler la voiture de son ami. "C’était aussi pour effacer les traces", affirme la présidente d’audience. "Sûrement", lui répond-il. Car B.C compte déjà quatre condamnations précédentes dont des conduites sous l’état d’un empire alcoolique.
"Je ne bois plus, je réalise que j’aurais pu tuer des gens", insiste-t-il. Un mensonge de plus que la procureure s’est gardée de révéler jusqu’à la fin de l’audience. "Un incident il y a quelques semaines", indique-t-elle. La conduite de son scooter alors qu’il avait bu, le 13 février dernier. "Et vous nous racontez toute une histoire sur les raisons pour lesquelles vous ne buvez plus ? Vous racontez n’importe quoi", lui lance la présidente.
"Le tribunal n’est pas trop dupe", déclare-t-elle après l’avoir condamné à 8 mois de prison avec sursis, une obligation de soins, l’annulation de son permis de conduire et interdiction de le repasser avant six mois.
Mais grand manque de bol, des gendarmes qui pourtant ne devaient pas travailler ce soir-là, passent et aperçoivent le véhicule. Ils s’en approchent afin de s’assurer que personne n’est enfermé à l’intérieur et voient non loin un homme qui quitte les lieux, une bière et des plaques à la main.
"Vous racontez n’importe quoi"
En garde à vue, B.C insiste sur le rôle de père qu’il occupe et assure qu’il doit retrouver sa femme au plus vite. Cette dernière affirme néanmoins qu’elle a passé la soirée à l’appeler, sans réponse. Le patron du bar où monsieur buvait seul ce soir-là le confirme également : son téléphone sonnait dans le vide. Il ne s’agit pas des seules fabulations du prévenu : il aurait brûlé la voiture appartenant à un ami parti en métropole et destinée à la casse, afin de lui rendre service. Et les plaques d’immatriculation ? "En collector".
Ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, il affirme avoir été sous le choc et l’effet de l’alcool lorsqu’il a décidé de brûler la voiture de son ami. "C’était aussi pour effacer les traces", affirme la présidente d’audience. "Sûrement", lui répond-il. Car B.C compte déjà quatre condamnations précédentes dont des conduites sous l’état d’un empire alcoolique.
"Je ne bois plus, je réalise que j’aurais pu tuer des gens", insiste-t-il. Un mensonge de plus que la procureure s’est gardée de révéler jusqu’à la fin de l’audience. "Un incident il y a quelques semaines", indique-t-elle. La conduite de son scooter alors qu’il avait bu, le 13 février dernier. "Et vous nous racontez toute une histoire sur les raisons pour lesquelles vous ne buvez plus ? Vous racontez n’importe quoi", lui lance la présidente.
"Le tribunal n’est pas trop dupe", déclare-t-elle après l’avoir condamné à 8 mois de prison avec sursis, une obligation de soins, l’annulation de son permis de conduire et interdiction de le repasser avant six mois.