
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Dimitri Z., 33 ans, ne va pas au bout de ses conneries, et pour une fois, c’est à souligner. Le 11 mai dernier, dans la commune de la Possession, il s’en est pris à sa compagne puis, jugeant intelligemment qu’il allait commettre l’irréparable, il a appelé les gendarmes pour venir le chercher. Les faits sont aussi simples que tristes. Ils se disputent dans la journée pour une histoire de jalousie, il part boire un long moment au bar et rentre très alcoolisé. Une parole déclenche sa colère et il la bat violemment avec un guidon de vélo. Elle aura une ITT de 7 jours.
Il est tellement saoul qu’il ne se rend même pas compte qu’il touche sa tête mais également le reste du corps. Elle parvient à fuir chez ses parents. C’est lui qui appelle les gendarmes pour l'empêcher de commettre d'autres violences. Il est alors contrôlé à 2,52 g/l d’alcool dans le sang. Tenant compte d'une convocation pour le mois d’août prochain devant le tribunal pour des violences sur sa compagne datant du 1er janvier, le voilà en comparution immédiate afin de prévenir le renouvellement de l’infraction. À la barre, il reconnait les violences et, comme dans la plupart des cas, explique que le fautif est l’alcool, que ce qu’il lui faut, c’est de l’aide. "J’ai appelé les gendarmes pour que ça n’aille pas plus loin. C’est à cause de l’alcool. J’avoue, je suis un peu agressif quand j’ai bu", indique-t-il à la présidente.
Avec cinq mentions au casier dont des violences sur conjoint, le procureur propose une solution au tribunal : "Il y a une volonté de faire très mal. Ce sont des faits extrêmement violents, il utilise un guidon de vélo et vise la tête ! Imaginez ce que cela représente pour madame. Je vous demande un sevrage radical, une peine de 3 ans de prison dont 16 mois assortis d’un sursis probatoire avec un mandat de dépôt", requiert le parquet.
Du point de vue de la défense, "il n’y a pas de suspens dans ce dossier, il reconnait les faits et appelle lui même les gendarmes. Il a un problème avec l’alcool et ne sait pas gérer ses émotions. Pour autant, sa place n’est pas en prison".
Le prévenu est condamné à la peine de 3 ans de prison dont 2 ans de sursis. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à son encontre.
Il est tellement saoul qu’il ne se rend même pas compte qu’il touche sa tête mais également le reste du corps. Elle parvient à fuir chez ses parents. C’est lui qui appelle les gendarmes pour l'empêcher de commettre d'autres violences. Il est alors contrôlé à 2,52 g/l d’alcool dans le sang. Tenant compte d'une convocation pour le mois d’août prochain devant le tribunal pour des violences sur sa compagne datant du 1er janvier, le voilà en comparution immédiate afin de prévenir le renouvellement de l’infraction. À la barre, il reconnait les violences et, comme dans la plupart des cas, explique que le fautif est l’alcool, que ce qu’il lui faut, c’est de l’aide. "J’ai appelé les gendarmes pour que ça n’aille pas plus loin. C’est à cause de l’alcool. J’avoue, je suis un peu agressif quand j’ai bu", indique-t-il à la présidente.
Avec cinq mentions au casier dont des violences sur conjoint, le procureur propose une solution au tribunal : "Il y a une volonté de faire très mal. Ce sont des faits extrêmement violents, il utilise un guidon de vélo et vise la tête ! Imaginez ce que cela représente pour madame. Je vous demande un sevrage radical, une peine de 3 ans de prison dont 16 mois assortis d’un sursis probatoire avec un mandat de dépôt", requiert le parquet.
Du point de vue de la défense, "il n’y a pas de suspens dans ce dossier, il reconnait les faits et appelle lui même les gendarmes. Il a un problème avec l’alcool et ne sait pas gérer ses émotions. Pour autant, sa place n’est pas en prison".
Le prévenu est condamné à la peine de 3 ans de prison dont 2 ans de sursis. Le tribunal prononce un mandat de dépôt à son encontre.