
J'ai eu l'occasion de rencontrer des personnages, ou d'entendre des histoires extraordinaires, ayant pour point commun : la Guerre.
Je voudrais vous en faire part. Et cela nous changera du COVID omniprésent qui envahit nos médias, à bon escient et malgré nous.
Très jeune, j'ai eu l'occasion à Nouméa, de rencontrer l'aide camp de Charles De Gaulle en 14-18. Il était installé en Nouvelle Zélande.
Quoi qu'en pensent mes amis Pieds Noirs , l'histoire de cette période, et ce témoignage, m'ont marqués.
Puis , bien plus tard...et plus âgé , un soir, j'ai assisté à une conférence à la salle polyvalent de la Mairie de Saint-Denis.
Un jeune historien faisait une conférence sur le Débarquement du 6 Juin 44.
C'est à cette occasion que j'ai croisé, entendu, Jean Couturier.
Jean Couturier était combattant engagé très jeune, dans le commando Kieffer.
Pour rappel, le commandé Kieffer, était parmi les premiers français à débarquer le 6 juin 44 sur les plages de Normandie.
Jean Couturier vivait sa retraite à la Réunion, à la Plaine, et intervenait dans les écoles et les conférences, pour raconter "sa" guerre.
Jean couturier avait conservé son béret de commando, et ses décorations qu'il arborait à chaque intervention.
Lors de son grand départ, j'ai été très ému. Il lui manquait une médaille. Il s'agissait de l'Ordre National du Mérite .
Il ne voulait pas quitter notre monde sans avoir obtenu cette ultime reconnaissance.
Sur son lit d'hôpital, elle lui a été remise par une délégation militaire et sous les drapeaux des anciens combattants.
Ce qui m'a le plus touché, ce sont les mots de sa compagne : "Tu l'as reçue, maintenant tu peux t'en aller sereinement ".
Les obsèques, auxquelles j'ai assisté, se sont déroulées à Primat, avec les honneurs de la Nation reconnaissante.
Les cendres de Jean Couturier ont été dispersées au large de Colleville, plage où il a débarqué pour libérer la France..
Dernière histoire, toute aussi émouvante :
Cette histoire vraie, nous a été racontée par le conférencier.
Un américain, la veille du Débarquement, avait été parachuté, avec ses compagnons de combat, derrière les lignes allemandes , dans le bocage normand.
Une erreur de largage qui a disséminé les combattants dans les marais.
Pour ce combattant, aucune possibilité de rejoindre son unité . Il faisait nuit.
Alors il se présenta à une ferme . Il fut accueilli en libérateur par les habitants.
Ceux-ci l' on réchauffé, séché ses vêtements; alimenté, et renseigné sur les mouvements des alliés dans la zone de façon à retrouver son unité.
Le lendemain matin, ne sachant comment remercier se hôtes, avant de rejoindre les américains, il a décroché de son uniforme, un signe de son régiment et l'a offert à une jeune fille de la famille.
Plus tard, alors que notre américain, en pèlerinage en France, faisait découvrir à son épouse, les lieux où il avait sauté en 44. il ne reconnaissait plus l'endroit.
Il avisa alors une ferme pour se renseigner.
Il frappa à à la porte, et une voix masculine lui dit : "elle vous attend" ! ! !
Notre américain était conduit dans une chambre où une femme mourante l'attendait.
Elle ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en sortit l'insigne qui lui avait été offert il y avait si longtemps, par ce même homme.......
Je voudrais vous en faire part. Et cela nous changera du COVID omniprésent qui envahit nos médias, à bon escient et malgré nous.
Très jeune, j'ai eu l'occasion à Nouméa, de rencontrer l'aide camp de Charles De Gaulle en 14-18. Il était installé en Nouvelle Zélande.
Quoi qu'en pensent mes amis Pieds Noirs , l'histoire de cette période, et ce témoignage, m'ont marqués.
Puis , bien plus tard...et plus âgé , un soir, j'ai assisté à une conférence à la salle polyvalent de la Mairie de Saint-Denis.
Un jeune historien faisait une conférence sur le Débarquement du 6 Juin 44.
C'est à cette occasion que j'ai croisé, entendu, Jean Couturier.
Jean Couturier était combattant engagé très jeune, dans le commando Kieffer.
Pour rappel, le commandé Kieffer, était parmi les premiers français à débarquer le 6 juin 44 sur les plages de Normandie.
Jean Couturier vivait sa retraite à la Réunion, à la Plaine, et intervenait dans les écoles et les conférences, pour raconter "sa" guerre.
Jean couturier avait conservé son béret de commando, et ses décorations qu'il arborait à chaque intervention.
Lors de son grand départ, j'ai été très ému. Il lui manquait une médaille. Il s'agissait de l'Ordre National du Mérite .
Il ne voulait pas quitter notre monde sans avoir obtenu cette ultime reconnaissance.
Sur son lit d'hôpital, elle lui a été remise par une délégation militaire et sous les drapeaux des anciens combattants.
Ce qui m'a le plus touché, ce sont les mots de sa compagne : "Tu l'as reçue, maintenant tu peux t'en aller sereinement ".
Les obsèques, auxquelles j'ai assisté, se sont déroulées à Primat, avec les honneurs de la Nation reconnaissante.
Les cendres de Jean Couturier ont été dispersées au large de Colleville, plage où il a débarqué pour libérer la France..
Dernière histoire, toute aussi émouvante :
Cette histoire vraie, nous a été racontée par le conférencier.
Un américain, la veille du Débarquement, avait été parachuté, avec ses compagnons de combat, derrière les lignes allemandes , dans le bocage normand.
Une erreur de largage qui a disséminé les combattants dans les marais.
Pour ce combattant, aucune possibilité de rejoindre son unité . Il faisait nuit.
Alors il se présenta à une ferme . Il fut accueilli en libérateur par les habitants.
Ceux-ci l' on réchauffé, séché ses vêtements; alimenté, et renseigné sur les mouvements des alliés dans la zone de façon à retrouver son unité.
Le lendemain matin, ne sachant comment remercier se hôtes, avant de rejoindre les américains, il a décroché de son uniforme, un signe de son régiment et l'a offert à une jeune fille de la famille.
Plus tard, alors que notre américain, en pèlerinage en France, faisait découvrir à son épouse, les lieux où il avait sauté en 44. il ne reconnaissait plus l'endroit.
Il avisa alors une ferme pour se renseigner.
Il frappa à à la porte, et une voix masculine lui dit : "elle vous attend" ! ! !
Notre américain était conduit dans une chambre où une femme mourante l'attendait.
Elle ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en sortit l'insigne qui lui avait été offert il y avait si longtemps, par ce même homme.......