Ce sont des larmes qui ont coulé ce mardi matin sur les escaliers de la cour d’appel. J.L., 40 ans, habitant de Saint-Louis, venait d’être relaxé des faits de harcèlement sur son ex-compagne, également la mère de ses trois enfants. Une dernière victoire qui permet de clôturer, il l’espère, cette histoire.
Car depuis son divorce il y a plus de deux ans, il affirme avoir subi des disputes incessantes avec son ex ; cette dernière l’avait accusé de harcèlement, notamment par mail et en se rendant à l’école de ses enfants. Condamné en première instance à une amende de 3000 euros, il a été finalement relaxé par la cour d’appel. Les mails constituaient en effet un échange entre les deux parents et non un harcèlement de sa part. "Et je me rendais à l’école pour pouvoir au moins embrasser mes enfants", explique-t-il.
Car depuis le divorce en 2018, J.L a aussi été privé de ses enfants. En 2019, le juge des affaires familiales lui avait accordé un weekend sur deux. Ayant fait appel de cette décision, il avait dû attendre 8 mois pour le jugement final sans aucune nouvelle de ses enfants. "Pour leurs anniversaires, leur santé, rien. Je déplore le système qui est tourné vers la mère, quoi qu’il arrive", s’indigne-t-il.
La garde alternée ayant été refusée, il voit toujours ses enfants tous les 15 jours. "Mais je ne suis pas consulté pour tout ce qui est médical ou religieux, même si c’est obligatoire, et il est difficile de les avoir au téléphone". Son avocat, le bâtonnier Georges-André Hoarau, dénonce une instrumentalisation des enfants par la mère. "La violence est venue d’elle, mon client n’a fait que se défendre. Etant responsable d’une société de sécurité, il ne peut avoir aucune condamnation sur son casier judiciaire. Ça a été du chantage au casier judiciaire". "Mon plus grand m’a même demandé si j’allais en prison", ajoute le père.
Assisté par l’association Paire 2 cœurs, il connaît d’autres papas qui vivent le même calvaire. "La pression est si forte qu’on peut perdre la tête. Mais j’aimerais vous dire qu’il ne faut pas se décourager", termine-t-il.
Car depuis son divorce il y a plus de deux ans, il affirme avoir subi des disputes incessantes avec son ex ; cette dernière l’avait accusé de harcèlement, notamment par mail et en se rendant à l’école de ses enfants. Condamné en première instance à une amende de 3000 euros, il a été finalement relaxé par la cour d’appel. Les mails constituaient en effet un échange entre les deux parents et non un harcèlement de sa part. "Et je me rendais à l’école pour pouvoir au moins embrasser mes enfants", explique-t-il.
Car depuis le divorce en 2018, J.L a aussi été privé de ses enfants. En 2019, le juge des affaires familiales lui avait accordé un weekend sur deux. Ayant fait appel de cette décision, il avait dû attendre 8 mois pour le jugement final sans aucune nouvelle de ses enfants. "Pour leurs anniversaires, leur santé, rien. Je déplore le système qui est tourné vers la mère, quoi qu’il arrive", s’indigne-t-il.
La garde alternée ayant été refusée, il voit toujours ses enfants tous les 15 jours. "Mais je ne suis pas consulté pour tout ce qui est médical ou religieux, même si c’est obligatoire, et il est difficile de les avoir au téléphone". Son avocat, le bâtonnier Georges-André Hoarau, dénonce une instrumentalisation des enfants par la mère. "La violence est venue d’elle, mon client n’a fait que se défendre. Etant responsable d’une société de sécurité, il ne peut avoir aucune condamnation sur son casier judiciaire. Ça a été du chantage au casier judiciaire". "Mon plus grand m’a même demandé si j’allais en prison", ajoute le père.
Assisté par l’association Paire 2 cœurs, il connaît d’autres papas qui vivent le même calvaire. "La pression est si forte qu’on peut perdre la tête. Mais j’aimerais vous dire qu’il ne faut pas se décourager", termine-t-il.