
Je quitte la maison en catastrophe, et avec ma voiture, me dirige en vitesse vers le poste de police. Non, ce n’est pas possible, je ne peux pas accepter cela, il (mon compagnon) m’a ordonné de faire le café, de préparer son petit-déjeuner et comme j’ai dit non, marre d’être la boniche, d’être insultée, il m’a giflée, j’ai été déséquilibrée, je sens encore la brûlure de ses doigts sur ma joue. Ma tête va éclater tellement j’ai mal. Face à lui, je ne peux me battre, j’ai bien essayé pourtant, je lui ai envoyé ma chaussure, une tasse, tout ce qui me passait sous la main. Il a pu les esquiver et m’a neutralisée. Malgré ma rage, physiquement je ne fais pas le poids. Mais la justice est là pour cela, pour défendre les victimes. C’est d’un pas décidé, avec la tête qui tourne, « qui lance », que je me dirige vers les bureaux de la police. Un policier est à l’accueil, je lui explique les faits et lui signifie mon intention de déposer plainte contre mon compagnon violent.
Il me regarde ahuri,
-« madame, on est au XXI ème siècle, la femme est sous la tutelle de l’homme, vous êtes incapable au sens de la loi. »
-« Qu’est-ce que vous me racontez ? », je bégaie tellement, l’information a du mal à arriver à mon cerveau, je réplique, « je connais mes droits, je suis une victime. » Et je me mets à crier face à ce policier qui ne connait pas son boulot ou encore un qui ne veut pas prendre la plainte pour violence sur les femmes, qui minimise les faits ; il parait ne pas comprendre. Serai-je devenu folle ? Un supérieur débarque gêné par le bruit.
« -Qu’est-ce qui se passe ici ? »
Le policier : « C’est cette femme, elle veut porter plainte contre son compagnon, je lui explique que ce n’est pas possible. Elle se met à pleurer et à crier. Elle est caractérielle ».
Le supérieur « : madame, je suis sur un dossier urgent, vos cris m’ont dérangé. Que faites-vous là sans votre mari ? »
« Premièrement, je ne suis pas mariés, je veux déposer plainte, il m’a frappée ».
Le supérieur : « ce n’est qu’une petite claque, vous l’avez certainement énervé. Allez, faites la paix et réconciliez-vous. Vous nous faites perdre notre temps. On n’a pas que ça à faire. »
On me reconduit à la porte.
« Je veux être entendue par une policière, c’est mon droit ».
Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je vis dans quel monde, un monde parallèle, je suis en France quand même, le pays des droits de l’homme et de la femme, un exemple pour le monde entier.
Je me dépêche, j’ai un gros mal de tête, il faut absolument que je vois un médecin, avec un certificat médical et des jours d’ITT, le policier fera moins le malin. Je prends mon poste de travail à 8h00. Le responsable est posté à l’entrée du service, de son regard de fouine, il dévisage surtout les femmes, nous sommes à 80% de femmes et c’est un homme qui dirige le service ; Comment est- ce possible ?
« Alors Marlène, vous avez oublié le maquillage ? » En mon fort intérieur, « on n’a pas gardé les cochons ensemble, et pourquoi il me tutoie ? » je lui jette un regard assassin et me dirige vers mon bureau. Toute la journée, je n’ai pas un moment de répit et toujours ce mal de tête.
Ah, oui, il ne faut pas que j’oublie, il y a conseil communautaire. J’essaie d’avoir un rendez-vous chez le médecin, impossible, je passe par SOS médecins, la liste d’attente est longue. Je repasserai.
Je me dépêche. Ouf, il y a le quorum. On peut dire merci à la loi sur la parité, sinon la femme sera toujours reléguée au domicile familial.
Le président préside, évidemment, entouré de 4 vice-présidents, hommes, évidemment. Un point à l’ordre du jour, le vote de représentants dans la société publique locale biodiversité structure régionale; Deux candidats hommes, un élu de sexe masculin fait remarquer à juste titre que la parité n’est pas respectée. Après un temps de confusion et de contrariété, quoi il faut faire avec le représentant de sexe féminin ? On est tellement bien entre hommes à diriger. Je lève la main pour prendre la parole.
Je m’évanouie, ma main sur ma tempe, je tombe dans les abysses, je me réveille en sursaut, je suis allongée par terre. Toute en sueur, ma blouse est mouillée, mes cheveux sont collés sur mes tempes. Je ne me sens pas bien. Je m’assis, je suis sur mon lit. Assoiffée, je porte ma bouteille à ma bouche et j’avale l’eau, j’étouffe, je tousse. C’était un cauchemar ?
Il s’agit évidemment d’une fiction.
Il me regarde ahuri,
-« madame, on est au XXI ème siècle, la femme est sous la tutelle de l’homme, vous êtes incapable au sens de la loi. »
-« Qu’est-ce que vous me racontez ? », je bégaie tellement, l’information a du mal à arriver à mon cerveau, je réplique, « je connais mes droits, je suis une victime. » Et je me mets à crier face à ce policier qui ne connait pas son boulot ou encore un qui ne veut pas prendre la plainte pour violence sur les femmes, qui minimise les faits ; il parait ne pas comprendre. Serai-je devenu folle ? Un supérieur débarque gêné par le bruit.
« -Qu’est-ce qui se passe ici ? »
Le policier : « C’est cette femme, elle veut porter plainte contre son compagnon, je lui explique que ce n’est pas possible. Elle se met à pleurer et à crier. Elle est caractérielle ».
Le supérieur « : madame, je suis sur un dossier urgent, vos cris m’ont dérangé. Que faites-vous là sans votre mari ? »
« Premièrement, je ne suis pas mariés, je veux déposer plainte, il m’a frappée ».
Le supérieur : « ce n’est qu’une petite claque, vous l’avez certainement énervé. Allez, faites la paix et réconciliez-vous. Vous nous faites perdre notre temps. On n’a pas que ça à faire. »
On me reconduit à la porte.
« Je veux être entendue par une policière, c’est mon droit ».
Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je vis dans quel monde, un monde parallèle, je suis en France quand même, le pays des droits de l’homme et de la femme, un exemple pour le monde entier.
Je me dépêche, j’ai un gros mal de tête, il faut absolument que je vois un médecin, avec un certificat médical et des jours d’ITT, le policier fera moins le malin. Je prends mon poste de travail à 8h00. Le responsable est posté à l’entrée du service, de son regard de fouine, il dévisage surtout les femmes, nous sommes à 80% de femmes et c’est un homme qui dirige le service ; Comment est- ce possible ?
« Alors Marlène, vous avez oublié le maquillage ? » En mon fort intérieur, « on n’a pas gardé les cochons ensemble, et pourquoi il me tutoie ? » je lui jette un regard assassin et me dirige vers mon bureau. Toute la journée, je n’ai pas un moment de répit et toujours ce mal de tête.
Ah, oui, il ne faut pas que j’oublie, il y a conseil communautaire. J’essaie d’avoir un rendez-vous chez le médecin, impossible, je passe par SOS médecins, la liste d’attente est longue. Je repasserai.
Je me dépêche. Ouf, il y a le quorum. On peut dire merci à la loi sur la parité, sinon la femme sera toujours reléguée au domicile familial.
Le président préside, évidemment, entouré de 4 vice-présidents, hommes, évidemment. Un point à l’ordre du jour, le vote de représentants dans la société publique locale biodiversité structure régionale; Deux candidats hommes, un élu de sexe masculin fait remarquer à juste titre que la parité n’est pas respectée. Après un temps de confusion et de contrariété, quoi il faut faire avec le représentant de sexe féminin ? On est tellement bien entre hommes à diriger. Je lève la main pour prendre la parole.
Je m’évanouie, ma main sur ma tempe, je tombe dans les abysses, je me réveille en sursaut, je suis allongée par terre. Toute en sueur, ma blouse est mouillée, mes cheveux sont collés sur mes tempes. Je ne me sens pas bien. Je m’assis, je suis sur mon lit. Assoiffée, je porte ma bouteille à ma bouche et j’avale l’eau, j’étouffe, je tousse. C’était un cauchemar ?
Il s’agit évidemment d’une fiction.