L.P devrait être jugé devant la cour criminelle dans l’année. Accusé de viol, le quadragénaire demande à sortir de prison et être placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès. Mais les juges de la chambre d’instruction ont suivi l’avis de l’avocat général et le maintiennent en détention.
Le 23 février 2018, une femme de 22 ans, alcoolisée et semblant être en état de choc, porte plainte pour viol en réunion. La veille, elle sort avec deux amis en boîte de nuit à Saint-Pierre. Mais en sortant de la discothèque, le videur, avec qui elle a l’habitude de discuter, lui propose une "after" chez lui avec un ami, L.P. Ses deux amis ne sont pas invités, L.P, ayant "beaucoup de drogues" chez lui, se méfie. "Fais attention et tu nous appelles si tu as besoin", lui lancent ses amis.
Arrivée chez L.P, ils lui proposent à boire, de l’ecstasy et de la MDA ; elle accepte. Elle expliquera ensuite aux forces de l’ordre qu’elle ne pouvait plus bouger son corps et s’est retrouvée allongée sur le ventre, la robe relevée et la culotte baissée. Elle sent un homme, puis un autre. Alors qu’elle sent pouvoir maîtriser son corps, elle tente de se lever mais tombe par terre et elle se blesse à la tête. Ils descendent ensuite au rez-de-chaussée. Un couple d’amis arrive et la jeune femme leur annonce ce qu’il s’est passé. Ils sont dubitatifs. Surtout quand elle se met à danser avec L.P ; selon elle, pour "gagner du temps". Elle envoie des SMS à ses amis : "Help", "On m’a violée", vers 6h30 du matin.
"Il y avait son ADN mais pas son sperme"
Transférée aux urgences du CHU de Saint-Pierre, la jeune femme porte des traces d’ADN de deux hommes différents dans sa culotte et son vagin. Elle présentait aussi un hématome sur la tête et des lésions vaginales. Des blessures concordantes avec sa version des faits.
Mais en garde à vue, et depuis, L.P nie les faits. "Je n’ai jamais été dans cette chambre", répète-t-il ce mardi devant la chambre d’instruction. En effet, L.P, après plus de deux ans de détention provisoire et plusieurs demandes de mise en liberté, a refait une demande en juillet. Alors comment son ADN se serait-il retrouvé sur la victime ? "C’était mon lit". La défense le rappelle : "Il y avait son ADN mais pas son sperme".
L.P est néanmoins connu des forces de l’ordre, ayant déjà été condamné pour une affaire de stupéfiants, usage de faux, une autre affaire d’escroquerie et plusieurs conduites en état d’ivresse. Selon l’expert psychologue, il souffrirait de troubles psychopathiques, impulsivité, absence d’introspection et addictions. Il reste pour le moment en détention provisoire.
Le 23 février 2018, une femme de 22 ans, alcoolisée et semblant être en état de choc, porte plainte pour viol en réunion. La veille, elle sort avec deux amis en boîte de nuit à Saint-Pierre. Mais en sortant de la discothèque, le videur, avec qui elle a l’habitude de discuter, lui propose une "after" chez lui avec un ami, L.P. Ses deux amis ne sont pas invités, L.P, ayant "beaucoup de drogues" chez lui, se méfie. "Fais attention et tu nous appelles si tu as besoin", lui lancent ses amis.
Arrivée chez L.P, ils lui proposent à boire, de l’ecstasy et de la MDA ; elle accepte. Elle expliquera ensuite aux forces de l’ordre qu’elle ne pouvait plus bouger son corps et s’est retrouvée allongée sur le ventre, la robe relevée et la culotte baissée. Elle sent un homme, puis un autre. Alors qu’elle sent pouvoir maîtriser son corps, elle tente de se lever mais tombe par terre et elle se blesse à la tête. Ils descendent ensuite au rez-de-chaussée. Un couple d’amis arrive et la jeune femme leur annonce ce qu’il s’est passé. Ils sont dubitatifs. Surtout quand elle se met à danser avec L.P ; selon elle, pour "gagner du temps". Elle envoie des SMS à ses amis : "Help", "On m’a violée", vers 6h30 du matin.
"Il y avait son ADN mais pas son sperme"
Transférée aux urgences du CHU de Saint-Pierre, la jeune femme porte des traces d’ADN de deux hommes différents dans sa culotte et son vagin. Elle présentait aussi un hématome sur la tête et des lésions vaginales. Des blessures concordantes avec sa version des faits.
Mais en garde à vue, et depuis, L.P nie les faits. "Je n’ai jamais été dans cette chambre", répète-t-il ce mardi devant la chambre d’instruction. En effet, L.P, après plus de deux ans de détention provisoire et plusieurs demandes de mise en liberté, a refait une demande en juillet. Alors comment son ADN se serait-il retrouvé sur la victime ? "C’était mon lit". La défense le rappelle : "Il y avait son ADN mais pas son sperme".
L.P est néanmoins connu des forces de l’ordre, ayant déjà été condamné pour une affaire de stupéfiants, usage de faux, une autre affaire d’escroquerie et plusieurs conduites en état d’ivresse. Selon l’expert psychologue, il souffrirait de troubles psychopathiques, impulsivité, absence d’introspection et addictions. Il reste pour le moment en détention provisoire.