Les forces de l’ordre se sont présentées au domicile de Madeleine Pedron ce lundi matin à Saint-Gilles-les-Bains. La propriétaire d’une villa qui offre une vue imprenable sur Roches noires n’a pu que se plier aux injonctions des forces de l’ordre.
Madeleine Pedron redoudait cette expulsion depuis de nombreux mois. Les événements se sont accélérés vendredi dernier quand l’arrêté d’expulsion lui a été notifié.
Les gendarmes supervisent depuis 9H ce matin la bonne tenue de la mesure d'expulsion. Un déménageur est présent. "Je continue de faire les cartons avec l’aide de deux amis. Dans quelques heures je suis à la rue", raconte celle qui s’estime toujours propriétaire des lieux.
Elle en tient pour preuve sa plainte pour faux en écriture publique d’un arrêt rendu le 3 mars 2020 par la Cour d'appel de Saint-Denis. L'authenticité de cet arrêt en faveur d’une SARL ayant acheté sa villa, mise aux enchères le 16 février 2018, est contestée par Madeleine Pedron. Troublant, trois jours plus tard, le 6 mars 2020, un autre arrêt de la même Cour d’appel signé de la même présidente de chambre civil comporte une signature différente.
Madeleine Pedron redoudait cette expulsion depuis de nombreux mois. Les événements se sont accélérés vendredi dernier quand l’arrêté d’expulsion lui a été notifié.
St-Gilles : Menacée d'expulsion imminente, elle dénonce une corruption
Les gendarmes supervisent depuis 9H ce matin la bonne tenue de la mesure d'expulsion. Un déménageur est présent. "Je continue de faire les cartons avec l’aide de deux amis. Dans quelques heures je suis à la rue", raconte celle qui s’estime toujours propriétaire des lieux.
Elle en tient pour preuve sa plainte pour faux en écriture publique d’un arrêt rendu le 3 mars 2020 par la Cour d'appel de Saint-Denis. L'authenticité de cet arrêt en faveur d’une SARL ayant acheté sa villa, mise aux enchères le 16 février 2018, est contestée par Madeleine Pedron. Troublant, trois jours plus tard, le 6 mars 2020, un autre arrêt de la même Cour d’appel signé de la même présidente de chambre civil comporte une signature différente.
Madeleine Pedron : "Pas question de jeter l'opprobre sur la Cour d'appel, je veux juste savoir qui a rédigé cet arrêt pour servir les intérêts de la SARL qui était dos au mur dans cette affaire de licitation de la villa de Saint-Gilles. Elle était acculée car elle ne pouvait pas prouver qu'elle était adjudicataire du bien, alors … un arrêt sur mesure qui tombe plutôt bien, non ?"
Le 3 mars 2020, un premier arrêt de la cour d'appel de Saint-Denis ordonne l'expulsion de Madeleine Pedron de son domicile de Saint-Gilles-les-Bains :
Le 6 mars 2020, un autre arrêt de la cour d'appel de Saint-Denis pourtant signé du même président de chambre comporte une signature différente. Au passage, la société qui revendiquait l’acquisition de la villa est déboutée par la cour d’appel qui estime que la SARL n’apporte pas la preuve qu’elle est bien l’adjudicataire du bien vendu :