Les faits datent de 2013. Deux gendarmes avaient été accusés de violences sur deux jeunes à Saint-Benoît et jugés coupables en 2018. Condamnés à seulement 2000 euros d’amende, ils avaient malgré tout souhaité faire appel, convaincus de leur innocence.
C’est donc devant la cour d’appel qu’ils étaient à nouveau jugés, le mois dernier. Ce jeudi, les magistrats rendaient leur décision : la même peine, mais cette fois-ci, ils ont été jugés coupable non seulement de violences commises dans le véhicule des gendarmes, mais également dans la cour de la gendarmerie.
Selon les victimes, ils se trouvaient dans la rue lorsqu’un groupe de gendarmes s’est mis à courir en leur direction. Les deux jeunes auraient été placés de force dans un seul fourgon – ce qui n’est pas réglementaire, le deuxième fourgon se trouvant 100 mètres plus loin. Les deux hommes se seraient ensuite allongés sur les banquettes, alors que trois gendarmes auraient été assis sur eux. De petite taille, l’un des jeunes aurait déclaré ne pas pouvoir respirer et aurait reçu des coups de poing. Plusieurs coups auraient aussi été donnés dans la cour de la gendarmerie. Relâchés le soir-même, ils ont par la suite porté plainte pour violences.
Malgré la version des gendarmes qui évoquent des prises réglementaires pour mieux surveiller les personnes interpellées, ainsi que le soutien de l’avocat général, les prévenus ont été jugés coupables.
C’est donc devant la cour d’appel qu’ils étaient à nouveau jugés, le mois dernier. Ce jeudi, les magistrats rendaient leur décision : la même peine, mais cette fois-ci, ils ont été jugés coupable non seulement de violences commises dans le véhicule des gendarmes, mais également dans la cour de la gendarmerie.
Selon les victimes, ils se trouvaient dans la rue lorsqu’un groupe de gendarmes s’est mis à courir en leur direction. Les deux jeunes auraient été placés de force dans un seul fourgon – ce qui n’est pas réglementaire, le deuxième fourgon se trouvant 100 mètres plus loin. Les deux hommes se seraient ensuite allongés sur les banquettes, alors que trois gendarmes auraient été assis sur eux. De petite taille, l’un des jeunes aurait déclaré ne pas pouvoir respirer et aurait reçu des coups de poing. Plusieurs coups auraient aussi été donnés dans la cour de la gendarmerie. Relâchés le soir-même, ils ont par la suite porté plainte pour violences.
Malgré la version des gendarmes qui évoquent des prises réglementaires pour mieux surveiller les personnes interpellées, ainsi que le soutien de l’avocat général, les prévenus ont été jugés coupables.