Des témoins ont assisté ce samedi à une scène de far west dans les rues de Saint-André. Devant leurs yeux, le jeune Brice H. a été littéralement achevé chemin Bois rouge dans le quartier de Cambuston.
Il est environ 15 heures lorsque ce qui s’apparente à un accident de la route se produit. Il n’en est rien. Un motard est délibérément visé par une arme à feu depuis une voiture. Projetée au sol, la victime est achevée. Alors que le procédé porte la signature d’un règlement de comptes, les policiers sont confortés dans cette hypothèse en découvrant le nom de la victime. Une famille dont les frères sont connus de la justice pour des faits comme celui de vol par effraction.
Il est environ 15 heures lorsque ce qui s’apparente à un accident de la route se produit. Il n’en est rien. Un motard est délibérément visé par une arme à feu depuis une voiture. Projetée au sol, la victime est achevée. Alors que le procédé porte la signature d’un règlement de comptes, les policiers sont confortés dans cette hypothèse en découvrant le nom de la victime. Une famille dont les frères sont connus de la justice pour des faits comme celui de vol par effraction.
La victime avait ouvert un barber shop à Saint-Benoît mais l’enseigne avait fermé. Selon l’une de ses connaissances, Brice H., qui s’appelait « Amir » depuis sa conversion à l’Islam, ne s’était pas fait que des amis dans sa jeunesse mais il s’était assagi. Les messages de profonde sympathie sur les réseaux pour saluer sa mémoire témoignent d’ailleurs de ce nouveau départ.
Selon nos informations, des tensions entre jeunes de deux familles, celle de la victime et celle du tireur présumé, commencent la veille de ce drame.
Ce samedi matin, la tension monte encore d’un cran. Brice H. aurait eu une altercation avec l’un des frères de la famille adverse. C’est peut-être l’épisode qui amène son ou ses meurtriers à échafauder cette exécution en plein jour et à une centaine de mètres seulement du domicile de la victime.
Comme dans ce genre de conflit entre des groupes rivaux, les policiers ont évidemment craint le lancement de représailles, raison pour laquelle les forces de l’ordre n’ont pas relâché leur vigilance au fil des heures.
Peu avant 19 heures, deux individus étaient placés sous le régime de la garde à vue.
Bien connu et suivi sur les réseaux sociaux, Sullaiman Soilihi rend hommage à la victime qu'il connaissait et en profite pour appeler la jeunesse à la raison et à cesser toute cette violence :
Selon nos informations, des tensions entre jeunes de deux familles, celle de la victime et celle du tireur présumé, commencent la veille de ce drame.
Ce samedi matin, la tension monte encore d’un cran. Brice H. aurait eu une altercation avec l’un des frères de la famille adverse. C’est peut-être l’épisode qui amène son ou ses meurtriers à échafauder cette exécution en plein jour et à une centaine de mètres seulement du domicile de la victime.
Comme dans ce genre de conflit entre des groupes rivaux, les policiers ont évidemment craint le lancement de représailles, raison pour laquelle les forces de l’ordre n’ont pas relâché leur vigilance au fil des heures.
Peu avant 19 heures, deux individus étaient placés sous le régime de la garde à vue.
Bien connu et suivi sur les réseaux sociaux, Sullaiman Soilihi rend hommage à la victime qu'il connaissait et en profite pour appeler la jeunesse à la raison et à cesser toute cette violence :