"Il y a eu certainement de ma part une grande inattention mais il n’y a pas eu l’intention de tromper ni de voler qui que ce soit". C’est ce qu’a déclaré Marco Boyer, ancien maire de la Plaine-des-Palmistes, ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Il comparaissait pour complicité de prise illégale d’intérêts publics et a été relaxé. Priscilla Alouette, ancienne conseillère municipale, était quant à elle jugée pour prise illégale d’intérêts, elle a été reconnue coupable mais dispensée de peine.
En effet, lors du conseil municipal du 13 avril 2019, la vente d’un terrain, appartenant à la commune, aux parents de Priscilla Alouette, a été votée. Habitant à côté du terrain, le couple Robert comptait agrandir leur maison et laisser plus de terrain à leurs enfants. Leur fille était présente au moment de la délibération, à la fois en tant que conseillère municipale et secrétaire de séance. Le problème est là. Le prix de vente : 48.645 euros au lieu du prix estimé de 54.050 euros. Une réduction de 10% autorisée.
Présent au conseil municipal, Marco Boyer affirme n’avoir pas prêté attention : "Il est vrai qu’elle n’aurait pas dû être présente".
Bien que Priscilla Alouette ait été une jeune conseillère municipale dans ses débuts, le procureur n’y croit pas : "Elle savait qu’elle bénéficierait à terme de cet achat". Il a requis 2.500 euros d’amende. Concernant Marco Boyer, il s’agirait bien d’un oubli, dans un "cadre compliqué" à quelques mois des élections. Pour le parquet, il n’y a donc pas eu complicité.
L’avocat de l’ancien maire, Me Jean-Jacques Morel, rappelle que personne ne voudrait de ce terrain dans ce petit village. "Il est mal fichu, mais collé à côté de leur terrain. Ce sont des pauvres gens qui ont économisé toute leur vie pour avoir 50.000 euros".
Plaidant la relaxe pour Marco Boyer, l’avocat explique que le maire, avec une expérience en tant que maire de 27 ans et au casier vierge, était persuadé qu’elle savait qu’il ne fallait pas se présenter. "C’était un cirque entre les opposants et le désordre complet à cette époque en conseil municipal. À son âge (73 ans à l’époque, ndlr), il n’a pas vu". S’agirait-il donc de dénonciations de certaines personnes pour arriver à leurs fins politiques ? "Les gendarmes ont perdu leur temps sur une histoire de véhicules communaux aussi, vendus à des particuliers et au final, il n’y avait rien", ajoute Jean-Jacques Morel.
En effet, lors du conseil municipal du 13 avril 2019, la vente d’un terrain, appartenant à la commune, aux parents de Priscilla Alouette, a été votée. Habitant à côté du terrain, le couple Robert comptait agrandir leur maison et laisser plus de terrain à leurs enfants. Leur fille était présente au moment de la délibération, à la fois en tant que conseillère municipale et secrétaire de séance. Le problème est là. Le prix de vente : 48.645 euros au lieu du prix estimé de 54.050 euros. Une réduction de 10% autorisée.
Présent au conseil municipal, Marco Boyer affirme n’avoir pas prêté attention : "Il est vrai qu’elle n’aurait pas dû être présente".
Bien que Priscilla Alouette ait été une jeune conseillère municipale dans ses débuts, le procureur n’y croit pas : "Elle savait qu’elle bénéficierait à terme de cet achat". Il a requis 2.500 euros d’amende. Concernant Marco Boyer, il s’agirait bien d’un oubli, dans un "cadre compliqué" à quelques mois des élections. Pour le parquet, il n’y a donc pas eu complicité.
L’avocat de l’ancien maire, Me Jean-Jacques Morel, rappelle que personne ne voudrait de ce terrain dans ce petit village. "Il est mal fichu, mais collé à côté de leur terrain. Ce sont des pauvres gens qui ont économisé toute leur vie pour avoir 50.000 euros".
Plaidant la relaxe pour Marco Boyer, l’avocat explique que le maire, avec une expérience en tant que maire de 27 ans et au casier vierge, était persuadé qu’elle savait qu’il ne fallait pas se présenter. "C’était un cirque entre les opposants et le désordre complet à cette époque en conseil municipal. À son âge (73 ans à l’époque, ndlr), il n’a pas vu". S’agirait-il donc de dénonciations de certaines personnes pour arriver à leurs fins politiques ? "Les gendarmes ont perdu leur temps sur une histoire de véhicules communaux aussi, vendus à des particuliers et au final, il n’y avait rien", ajoute Jean-Jacques Morel.