Dans le rapport rendu public ce lundi, les experts du Giec indiquent que le monde a encore une possibilité d’éviter le pire et “garantir un avenir vivable”, mais à condition d'agir vite.
"Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement", explique Hoesung Lee, le président du GIEC, qui met également en exergue l’efficacité des mesures climatiques prises dans de nombreux pays.
“Plusieurs politiques, réglementations et instruments du marché se révèlent efficaces. Si nous les appliquons plus systématiquement, à plus grande échelle et de manière plus équitable, ils pourront contribuer à réduire radicalement les émissions et à stimuler l'innovation”, assure-t-il.
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’évolution du climat préconise une série d’actions à mettre en place pour éviter un réchauffement planétaire désastreux. Les actions menées ces prochaines années seront décisives.
Les experts estiment que les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient atteindre leur valeur maximale avant 2025, ce qui nous laisse trois ans pour agir et espérer, ensuite, une diminution d'un quart d'ici 2030.
"Si nous n’agissons pas aujourd’hui, il sera trop tard : nous ne pourrons plus limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C (2,7 °F)", déplore Jim Skea, coprésident du GIEC, avant de poursuivre : "Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, ce sera impossible".
Changer radicalement
D’importantes mesures de transition devront être prises dans le secteur énergétique qui représente environ un tiers des émissions.
Il faudra réduire considérablement l’utilisation des combustibles fossiles, procéder à une électrification d’envergure, améliorer le rendement énergétique et user de carburants de substitution (tels que l’hydrogène).
"Si nous opérons les bons choix en matière de politique, d'infrastructures et de technologies, nous pourrons changer nos modes de vie et nos comportements, avec à la clé une diminution de 40 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050", indique Priyadarshi Shukla, coprésident du Groupe de travail III du GIEC.
Réduction de la déforestation, aménagement des zones urbaines, électrification des véhicules, captage et de stockage du carbone, au-delà de l’énergie, l’ensemble des secteurs devra entamer des changements radicaux et rapides pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
"Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement", explique Hoesung Lee, le président du GIEC, qui met également en exergue l’efficacité des mesures climatiques prises dans de nombreux pays.
“Plusieurs politiques, réglementations et instruments du marché se révèlent efficaces. Si nous les appliquons plus systématiquement, à plus grande échelle et de manière plus équitable, ils pourront contribuer à réduire radicalement les émissions et à stimuler l'innovation”, assure-t-il.
Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’évolution du climat préconise une série d’actions à mettre en place pour éviter un réchauffement planétaire désastreux. Les actions menées ces prochaines années seront décisives.
Les experts estiment que les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient atteindre leur valeur maximale avant 2025, ce qui nous laisse trois ans pour agir et espérer, ensuite, une diminution d'un quart d'ici 2030.
"Si nous n’agissons pas aujourd’hui, il sera trop tard : nous ne pourrons plus limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C (2,7 °F)", déplore Jim Skea, coprésident du GIEC, avant de poursuivre : "Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, ce sera impossible".
Changer radicalement
D’importantes mesures de transition devront être prises dans le secteur énergétique qui représente environ un tiers des émissions.
Il faudra réduire considérablement l’utilisation des combustibles fossiles, procéder à une électrification d’envergure, améliorer le rendement énergétique et user de carburants de substitution (tels que l’hydrogène).
"Si nous opérons les bons choix en matière de politique, d'infrastructures et de technologies, nous pourrons changer nos modes de vie et nos comportements, avec à la clé une diminution de 40 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050", indique Priyadarshi Shukla, coprésident du Groupe de travail III du GIEC.
Réduction de la déforestation, aménagement des zones urbaines, électrification des véhicules, captage et de stockage du carbone, au-delà de l’énergie, l’ensemble des secteurs devra entamer des changements radicaux et rapides pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.