La médiatisation de ce cas de maltraitance a peut-être contribué à ce que cette famille de Bras Panon finisse par changer d’avis. Hier, devant les agents de la police municipale, cette famille avait eu le toupet de dire que le chien était parti.
Une histoire à dormir debout puisque des signalements effectués dès septembre auprès de la gendarmerie mentionnaient que l’animal croupissait attaché et était sous-alimenté.
Une histoire à dormir debout puisque des signalements effectués dès septembre auprès de la gendarmerie mentionnaient que l’animal croupissait attaché et était sous-alimenté.
Une famille de Bras Panon laisse mourir de faim et de soif son chien attaché
Ce jeudi 22 décembre, la police municipale de Bras Panon investit l’habitation. "Le chien ne peut même plus marcher. Il lève à peine la tête... Il est cadavérique, anémié, à bout de force. De l'eau croupit avec des larves de moustiques comme boisson", racontait hier Cécile de l’Association pour l'Education à la Bienveillance Animale (APEBA).
La famille finit par céder
Malgré l’évidence et l’urgence de la situation, le père du propriétaire refuse de céder l’animal en l'absence de son fils. Les policiers municipaux retournent sur place l'après-midi mais le chien n’est plus là. La famille prétextera que le chien a subitement eu envie de partir, lui qui était constamment attaché…
Ce samedi matin, bonne nouvelle, l’association APEBA reçoit un appel des gendarmes : le propriétaire a soi-disant "retrouvé son chien" et est prêt à le donner cet après-midi mais l’association tient à ce que la restitution se fasse en fin de matinée pour une prise en charge vétérinaire le plus tôt possible.
Sans perdre une minute, la bénévole se rend dans l’Est pour récupérer un chien qu'elle constate squelettique et "amorphe". Il est un peu craintif lorsqu’on approche la main vers lui, ce qui donne sans doute aussi une idée des conditions de traitement dans lesquelles il était maintenu.
Dans la perspective d’une sortie de prise en charge vétérinaire, l’association APEBA recherche d’ores et déjà une famille d’accueil pour "Noël". C’est le nom qui a été donné à ce chien de chasse qui a enfin pu sortir de cette condition de vie affligeante grâce à des signalements.
L’association maintient sa plainte à l’encontre de ce propriétaire.
La famille finit par céder
Malgré l’évidence et l’urgence de la situation, le père du propriétaire refuse de céder l’animal en l'absence de son fils. Les policiers municipaux retournent sur place l'après-midi mais le chien n’est plus là. La famille prétextera que le chien a subitement eu envie de partir, lui qui était constamment attaché…
Ce samedi matin, bonne nouvelle, l’association APEBA reçoit un appel des gendarmes : le propriétaire a soi-disant "retrouvé son chien" et est prêt à le donner cet après-midi mais l’association tient à ce que la restitution se fasse en fin de matinée pour une prise en charge vétérinaire le plus tôt possible.
Sans perdre une minute, la bénévole se rend dans l’Est pour récupérer un chien qu'elle constate squelettique et "amorphe". Il est un peu craintif lorsqu’on approche la main vers lui, ce qui donne sans doute aussi une idée des conditions de traitement dans lesquelles il était maintenu.
Dans la perspective d’une sortie de prise en charge vétérinaire, l’association APEBA recherche d’ores et déjà une famille d’accueil pour "Noël". C’est le nom qui a été donné à ce chien de chasse qui a enfin pu sortir de cette condition de vie affligeante grâce à des signalements.
L’association maintient sa plainte à l’encontre de ce propriétaire.