
Mon cher Bruno, tu as parfaitement raison de définir et de glorifier les différentes facettes de l’amour (cf. ta publication dans le Courrier du Quotidien de La Réunion, du 4 octobre) mais j’irai un peu plus loin sur ce chapitre.
Ce qui devrait sous-tendre toute action vertueuse de l’être humain, ce devrait être l’amour de la vie, tout simplement. Il ne s’agit pas ici de la joie de vivre innocente et spontanée de l’enfant mais du comportement beaucoup moins instinctif, donc analysé, observé et réfléchi, de l’adulte ou du vieillard qui, par petites touches, tout au long de leur vie, ont progressé dans la compréhension des grands équilibres de la vie et des miracles subtils qui, inlassablement, construisent ou maintiennent ces équilibres.
Ayant compris cela, il ne pourront qu’être admiratifs et respectueux de toute forme de vie. Il n’auront de cesse de lutter contre toute destruction, contre tout mépris de la vie. Pourquoi ? Tout simplement parce que comprendre c’est aimer. Et cet amour-là transcende et dépasse tous les autres. Il n’est pas question ici de charité. Le véritable amour de la vie va bien au-delà. Le véritable amour, c’est se réjouir du bonheur et de l’épanouissement de l’autre, tout comme l’on est en extase devant la beauté d’une fleur ou d’un paysage. Le véritable amour vertueux ne peut être orienté car il est universel.
Si l’amour d’une femme ou d’un homme s’inscrit dans ce cadre, alors oui, on peut dire que c’est un amour vrai et durable. Si deux être qui s’aiment sont capables de prononcer cette phrase : « Mon amour te laissera toujours libre », sans arrières pensées et sans hypocrisie, alors oui, cet amour-là sera authentique et solide.
Enfermer l’autre, de quelque façon que ce soit, ce n’est, à l’évidence, pas de l’amour. Et il est bien vrai que ces trois mots : liberté, égalité, fraternité, n’ont pas été choisis au hasard. Et ce n’est pas parce que le but est difficile à atteindre qu’il faut lui enlever ne serait-ce qu’une once de valeur. Construire des échanges sur l’appropriation, l’inégalité et la domination, c’est exactement le contraire de ce qu’il faut faire pour une humanité épanouie et équilibrée.
C'est malheureusement ce qui se passe sur Terre, non seulement pour ce qui est des rapports des humains entre eux, mais également pour ce qui est des rapports entre l’Homme et la Nature.
C’est bien joli de parler d’amour, mais sans comprendre tout ce qui se cache derrière ce mot un peu abstrait, nous allons tout droit à la haine et à la destruction universelle.
Ce qui devrait sous-tendre toute action vertueuse de l’être humain, ce devrait être l’amour de la vie, tout simplement. Il ne s’agit pas ici de la joie de vivre innocente et spontanée de l’enfant mais du comportement beaucoup moins instinctif, donc analysé, observé et réfléchi, de l’adulte ou du vieillard qui, par petites touches, tout au long de leur vie, ont progressé dans la compréhension des grands équilibres de la vie et des miracles subtils qui, inlassablement, construisent ou maintiennent ces équilibres.
Ayant compris cela, il ne pourront qu’être admiratifs et respectueux de toute forme de vie. Il n’auront de cesse de lutter contre toute destruction, contre tout mépris de la vie. Pourquoi ? Tout simplement parce que comprendre c’est aimer. Et cet amour-là transcende et dépasse tous les autres. Il n’est pas question ici de charité. Le véritable amour de la vie va bien au-delà. Le véritable amour, c’est se réjouir du bonheur et de l’épanouissement de l’autre, tout comme l’on est en extase devant la beauté d’une fleur ou d’un paysage. Le véritable amour vertueux ne peut être orienté car il est universel.
Si l’amour d’une femme ou d’un homme s’inscrit dans ce cadre, alors oui, on peut dire que c’est un amour vrai et durable. Si deux être qui s’aiment sont capables de prononcer cette phrase : « Mon amour te laissera toujours libre », sans arrières pensées et sans hypocrisie, alors oui, cet amour-là sera authentique et solide.
Enfermer l’autre, de quelque façon que ce soit, ce n’est, à l’évidence, pas de l’amour. Et il est bien vrai que ces trois mots : liberté, égalité, fraternité, n’ont pas été choisis au hasard. Et ce n’est pas parce que le but est difficile à atteindre qu’il faut lui enlever ne serait-ce qu’une once de valeur. Construire des échanges sur l’appropriation, l’inégalité et la domination, c’est exactement le contraire de ce qu’il faut faire pour une humanité épanouie et équilibrée.
C'est malheureusement ce qui se passe sur Terre, non seulement pour ce qui est des rapports des humains entre eux, mais également pour ce qui est des rapports entre l’Homme et la Nature.
C’est bien joli de parler d’amour, mais sans comprendre tout ce qui se cache derrière ce mot un peu abstrait, nous allons tout droit à la haine et à la destruction universelle.