Monsieur le Président,
L’île de La Réunion est internationalement réputée pour son savoir-vivre ensemble, pour savoir porter les valeurs de notre République. Mais cette multiculturalité est fragile et doit être protégée.
Le mouvement initial des Gilets Jaunes - principalement composé de pères et de mères de familles responsables et soucieux tant de notre avenir, que de celui de nos enfants - soutient une cause légitime. Son expression fut bien entendue et elle doit continuer à l’être dans le cadre du dialogue constructif qui succède logiquement la contestation.
Il existerait toutefois, en marge dudit mouvement, quelques entités malveillantes susceptibles d’aggraver ce climat tendu. Vos services ont pu constater que la population ne se reconnaît majoritairement pas dans les exactions récemment commises, lesquelles sont systématiquement porteuses de revendications identitaires aux relents racistes : ce ne sont pas les valeurs de nos anciens, ce ne sont pas les valeurs de La Réunion, ce ne sont pas les valeurs de la République !
Comme vous, nous aspirons à vivre en paix et à accéder au bonheur. Les générations qui nous ont précédées ont su entretenir cet équilibre et se garder de tout esprit de division, nocif à cette paix. La somme de nos ethnies respectives constitue notre force et certains voudraient nous en priver.
Vous semble-t-il acceptable qu’un français, résidant sur le territoire de la République, se sente actuellement inquiet pour sa sécurité en se rendant au travail le matin et en rentrant le soir ?
Vous semble-t-il acceptable que nos enfants soient terrorisés à l’idée de se rendre à l’école, appréhendant ce qui pourrait leur arriver sur la route ?
Est-il acceptable que certains groupuscules imposent leur « loi » à la République ? Ne devient-il pas urgent d’effectuer un travail en profondeur sur notre jeunesse qui subit ces thèses racistes et qui risque, à terme d’y adhérer sans avoir appris à déceler les motivations réelles de ceux qui les portent ?
Le créole (réunionnais) que je suis ne l’accepte pas et ne l’acceptera jamais car je suis français !
Pour ces raisons et - notamment - sur le fondement des dispositions des articles L111-1 et L212-1 alinéa 6 du code de la sécurité intérieure, je vous serai reconnaissant de bien vouloir prendre toutes les dispositions ordinaires ou extraordinaires qui s’imposent afin que la paix sociale soit DURABLEMENT rétablie dans mon île. La Réunion doit continuer à dignement porter son nom.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.
Diffusion à:
- Monsieur le Premier ministre,
- Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
- Madame la Ministre des Armées,
- Madame la Garde des Sceaux, ministre de la Justice,
- Madame la Ministre des Outre-mer,
- Madame la Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations,
- Monsieur le Préfet de la région Réunion.
L’île de La Réunion est internationalement réputée pour son savoir-vivre ensemble, pour savoir porter les valeurs de notre République. Mais cette multiculturalité est fragile et doit être protégée.
Le mouvement initial des Gilets Jaunes - principalement composé de pères et de mères de familles responsables et soucieux tant de notre avenir, que de celui de nos enfants - soutient une cause légitime. Son expression fut bien entendue et elle doit continuer à l’être dans le cadre du dialogue constructif qui succède logiquement la contestation.
Il existerait toutefois, en marge dudit mouvement, quelques entités malveillantes susceptibles d’aggraver ce climat tendu. Vos services ont pu constater que la population ne se reconnaît majoritairement pas dans les exactions récemment commises, lesquelles sont systématiquement porteuses de revendications identitaires aux relents racistes : ce ne sont pas les valeurs de nos anciens, ce ne sont pas les valeurs de La Réunion, ce ne sont pas les valeurs de la République !
Comme vous, nous aspirons à vivre en paix et à accéder au bonheur. Les générations qui nous ont précédées ont su entretenir cet équilibre et se garder de tout esprit de division, nocif à cette paix. La somme de nos ethnies respectives constitue notre force et certains voudraient nous en priver.
Vous semble-t-il acceptable qu’un français, résidant sur le territoire de la République, se sente actuellement inquiet pour sa sécurité en se rendant au travail le matin et en rentrant le soir ?
Vous semble-t-il acceptable que nos enfants soient terrorisés à l’idée de se rendre à l’école, appréhendant ce qui pourrait leur arriver sur la route ?
Est-il acceptable que certains groupuscules imposent leur « loi » à la République ? Ne devient-il pas urgent d’effectuer un travail en profondeur sur notre jeunesse qui subit ces thèses racistes et qui risque, à terme d’y adhérer sans avoir appris à déceler les motivations réelles de ceux qui les portent ?
Le créole (réunionnais) que je suis ne l’accepte pas et ne l’acceptera jamais car je suis français !
Pour ces raisons et - notamment - sur le fondement des dispositions des articles L111-1 et L212-1 alinéa 6 du code de la sécurité intérieure, je vous serai reconnaissant de bien vouloir prendre toutes les dispositions ordinaires ou extraordinaires qui s’imposent afin que la paix sociale soit DURABLEMENT rétablie dans mon île. La Réunion doit continuer à dignement porter son nom.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.
Diffusion à:
- Monsieur le Premier ministre,
- Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
- Madame la Ministre des Armées,
- Madame la Garde des Sceaux, ministre de la Justice,
- Madame la Ministre des Outre-mer,
- Madame la Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations,
- Monsieur le Préfet de la région Réunion.