Le 27 novembre dernier, Kevin I., 25 ans à peine, a bu, beaucoup bu. Lorsqu’ il boit, il se met à insulter, menacer de mort et lever la main sur celle qui l’accompagne depuis 9 ans. Comme l’indique la prévenue, cela arrive très souvent.
Cet après-midi, elle a son téléphone en main et, voulant le récupérer coûte que coûte, il lui brise les doigts en tentant de le lui prendre. La pauvre jeune femme, en plus d'avoir auparavant supporté des "mi sa coupe a ou, mi sa tue a ou", se retrouve cette fois avec une attelle et une ITT de 10 jours, alors qu'elle en avait déjà eu 25 par le passé. Lassée de le voir violent quand il boit, elle décide cette fois de porter plainte, espérant qu'il soit soigné. Il sera placé en garde à vue le 3 décembre puis déféré ce vendredi au tribunal.
À la barre, il est tout penaud, la tête basse en reconnaissant les faits, il accepte de se faire soigner pour son problème d'alcool et de violence. Comme l’indique la partie civile, "ce qu’elle veut, c’est qu’il comprenne, qu’il prenne conscience de son problème lié à l’ alcool. C’est un bon mari et un bon père, mais elle veut que ça cesse".
La procureure est bien moins sentimentale : "Ces faits sont graves au regard de leur répétition. Il a du mal à se contrôler, à la moindre dispute ça dérape. Ces violences, coups de poing, de pieds et les fractures sont impardonnables. Cela fait des années que ça dure et il ne fait rien ! Je vous demande une peine de 18 mois de prison dont 9 assortis du sursis probatoire. Je demande également un mandat de dépôt pour la partie ferme."
La défense de Kevin I. met en exergue son absence de casier : "Il reconnait les faits. C’est la première fois qu’il passe devant cette juridiction, une peine de sursis intégrale serait appropriée, il n’est pas utile de décerner un mandat de dépôt dans son cas". Kevin I., malgré toutes ses excuses, est reconnu coupable des faits. Il est condamné à 18 mois de prison dont 16 mois de sursis probatoire.
Afin qu’il puisse se remémorer que cette fois il est allé beaucoup trop loin, le tribunal décerne un mandat de dépôt à l'encontre du jeune homme pour les 2 mois de la partie ferme. Il repart la tête basse tandis que sa compagne, qui n’envisage pas de le quitter, éclate en sanglots à l’annonce de la décision du président.
Cet après-midi, elle a son téléphone en main et, voulant le récupérer coûte que coûte, il lui brise les doigts en tentant de le lui prendre. La pauvre jeune femme, en plus d'avoir auparavant supporté des "mi sa coupe a ou, mi sa tue a ou", se retrouve cette fois avec une attelle et une ITT de 10 jours, alors qu'elle en avait déjà eu 25 par le passé. Lassée de le voir violent quand il boit, elle décide cette fois de porter plainte, espérant qu'il soit soigné. Il sera placé en garde à vue le 3 décembre puis déféré ce vendredi au tribunal.
À la barre, il est tout penaud, la tête basse en reconnaissant les faits, il accepte de se faire soigner pour son problème d'alcool et de violence. Comme l’indique la partie civile, "ce qu’elle veut, c’est qu’il comprenne, qu’il prenne conscience de son problème lié à l’ alcool. C’est un bon mari et un bon père, mais elle veut que ça cesse".
La procureure est bien moins sentimentale : "Ces faits sont graves au regard de leur répétition. Il a du mal à se contrôler, à la moindre dispute ça dérape. Ces violences, coups de poing, de pieds et les fractures sont impardonnables. Cela fait des années que ça dure et il ne fait rien ! Je vous demande une peine de 18 mois de prison dont 9 assortis du sursis probatoire. Je demande également un mandat de dépôt pour la partie ferme."
La défense de Kevin I. met en exergue son absence de casier : "Il reconnait les faits. C’est la première fois qu’il passe devant cette juridiction, une peine de sursis intégrale serait appropriée, il n’est pas utile de décerner un mandat de dépôt dans son cas". Kevin I., malgré toutes ses excuses, est reconnu coupable des faits. Il est condamné à 18 mois de prison dont 16 mois de sursis probatoire.
Afin qu’il puisse se remémorer que cette fois il est allé beaucoup trop loin, le tribunal décerne un mandat de dépôt à l'encontre du jeune homme pour les 2 mois de la partie ferme. Il repart la tête basse tandis que sa compagne, qui n’envisage pas de le quitter, éclate en sanglots à l’annonce de la décision du président.