Les infirmiers de bloc opératoire diplômés d'État (IBODE) étaient appelés à faire grève ce jeudi 23 septembre dans toute la France. A La Réunion, l’appel a été suivi, notamment dans le sud à l’hôpital de Terre Sainte.
Les revendications sont nationales. Elles tentent de faire infléchir le gouvernement pour "une meilleure reconnaissance de leurs compétences et de leur engagement".
Il s’agit d’une réplique de la manifestation du 25 mai, déjà. Mais la mobilisation d’il y a cinq mois n’a été suivie d’aucune annonce forte en leur faveur.
Cette journée de mobilisation a été lancée par le Collectif Inter-Blocs (CIB) rejoint par le Syndicat national des Ibode (Snibo), l’Union nationale des associations des Ibode (Unaibode) et l’Association libre des étudiants Ibode (Aleibo).
"Nous faisons face à une fuite inédite et massive d'IBODE et d'IDE"
"Le ministère des Solidarités et de la Santé, ainsi que la Direction générale de l'Offre de Soins ne veulent pas prendre la mesure de ce qui se passe à l'intérieur des structures de santé et plus particulièrement au sein des plateaux techniques interventionnels. Nous faisons face à une fuite inédite et massive d'IBODE et d'IDE (infirmier diplômé d'Etat) qui oblige certains établissements à déprogrammer une partie de la chirurgie et de retarder la prise en soin des patients, mettant leur état de santé en péril voire pire", prédit, pessimiste, le collectif Inter-blocs qui regroupe les organisations représentatives des infirmiers de bloc.
"Les promesses ne passent plus. Preuve de cette violence subie par notre profession, les collègues sont obligés de saisir la justice pour récupérer un complément de salaire (NBI) qui leur est dû !", déplore le collectif.
"Cela prouve que nous ne faisons pas partie des priorités et que les directions hospitalières sont prêtes à interpréter les lois pour nous pénaliser. Les discours sur les décisions du Ségur de la Santé ne passent plus. Nous, infirmiers spécialisés de bloc opératoire, sommes bonifiés de 16 euros après des mois de sacrifices personnels et professionnels. Un mépris qui n'a de cesse de faire écho aujourd’hui dans les blocs opératoires. Des professionnels dont on a su exploiter les compétences dans tous les services durant cette crise sanitaire. Nous aurons décemment pu penser que nous « valions » plus qu’un Ségur qui, pour bon nombre d'entre nous, va représenter une augmentation salariale de 4,68€, plus 1 malheureux petit point d'indice lui-même gelé depuis des années et des carrières rallongées !", fustige le collectif.
Les revendications sont nationales. Elles tentent de faire infléchir le gouvernement pour "une meilleure reconnaissance de leurs compétences et de leur engagement".
Il s’agit d’une réplique de la manifestation du 25 mai, déjà. Mais la mobilisation d’il y a cinq mois n’a été suivie d’aucune annonce forte en leur faveur.
Cette journée de mobilisation a été lancée par le Collectif Inter-Blocs (CIB) rejoint par le Syndicat national des Ibode (Snibo), l’Union nationale des associations des Ibode (Unaibode) et l’Association libre des étudiants Ibode (Aleibo).
"Nous faisons face à une fuite inédite et massive d'IBODE et d'IDE"
"Le ministère des Solidarités et de la Santé, ainsi que la Direction générale de l'Offre de Soins ne veulent pas prendre la mesure de ce qui se passe à l'intérieur des structures de santé et plus particulièrement au sein des plateaux techniques interventionnels. Nous faisons face à une fuite inédite et massive d'IBODE et d'IDE (infirmier diplômé d'Etat) qui oblige certains établissements à déprogrammer une partie de la chirurgie et de retarder la prise en soin des patients, mettant leur état de santé en péril voire pire", prédit, pessimiste, le collectif Inter-blocs qui regroupe les organisations représentatives des infirmiers de bloc.
"Les promesses ne passent plus. Preuve de cette violence subie par notre profession, les collègues sont obligés de saisir la justice pour récupérer un complément de salaire (NBI) qui leur est dû !", déplore le collectif.
"Cela prouve que nous ne faisons pas partie des priorités et que les directions hospitalières sont prêtes à interpréter les lois pour nous pénaliser. Les discours sur les décisions du Ségur de la Santé ne passent plus. Nous, infirmiers spécialisés de bloc opératoire, sommes bonifiés de 16 euros après des mois de sacrifices personnels et professionnels. Un mépris qui n'a de cesse de faire écho aujourd’hui dans les blocs opératoires. Des professionnels dont on a su exploiter les compétences dans tous les services durant cette crise sanitaire. Nous aurons décemment pu penser que nous « valions » plus qu’un Ségur qui, pour bon nombre d'entre nous, va représenter une augmentation salariale de 4,68€, plus 1 malheureux petit point d'indice lui-même gelé depuis des années et des carrières rallongées !", fustige le collectif.