Ce sont des violences qui manquent pour parfaire son casier judiciaire. Mais elles y figureront peut-être à partir de septembre quand la cour d’appel rendra sa décision dans cette affaire de violences envers sa compagne.
Car Dominique Dejean, actuellement sous bracelet électronique, était jugé ce jeudi en appel pour avoir violenté sa copine alors qu’il était ivre. Le sujet de la dispute : elle n’était pas là lorsqu’il est rentré "et il y d'autres choses qui font qu'elle me manquent de respect mais je ne les ai plus en tête", ajoute-t-il. Elle s’était alors réfugiée chez la voisine, une dame de 80 ans. Mais cela ne l’a pas empêché de la suivre, lui asséner des coups de poing et de pied et dans le feu de l’action, coincer la main de la voisine dans une porte.
Il avait donc été condamné en juin 2020 à dix mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Mais devant la cour d’appel cette fois-ci, Dominique Dejean détient un casier judiciaire mis à jour en février dernier et plus chargé. Il n’est donc plus possible de le condamner à du sursis simple.
C’est une des raisons pour lesquelles le parquet a requis huit mois de prison ferme à son encontre. Une peine qu’il souhaite voir non aménageable "car lorsque la période avec bracelet électronique est trop longue, il y a de plus en plus d’écarts de la part des coupables qui ont du mal à respecter les limites imposées par la surveillance électronique", explique l’avocat général.
L’avocat général évoque aussi "l’absence de prise de conscience même devant la cour d’appel, un an après sa condamnation", du prévenu qui "fait comprendre que les coups sont justifiés".
Le passé de Dominique Dejean ne joue pas non plus en sa faveur même si son avocat rappelle qu’il n’est cette fois-ci pas jugé pour ces faits-là. Le président d’audience a rappelé les nombreuses condamnations liées aux sociétés du prévenu, notamment Garage Dejean et IMH Pièces Autos. Magouilles, arnaques, banqueroute, travail dissimulé, abus de biens sociaux, abus de confiance, tromperie… la liste est longue et avait fait une quarantaine de clients bernés. Il avait finalement fait deux ans en détention et avait été condamné à une interdiction de gérer un commerce.
L’homme de 55 ans, qui partage toujours sa vie avec la victime, sera fixé sur son sort le 3 septembre prochain.
Car Dominique Dejean, actuellement sous bracelet électronique, était jugé ce jeudi en appel pour avoir violenté sa copine alors qu’il était ivre. Le sujet de la dispute : elle n’était pas là lorsqu’il est rentré "et il y d'autres choses qui font qu'elle me manquent de respect mais je ne les ai plus en tête", ajoute-t-il. Elle s’était alors réfugiée chez la voisine, une dame de 80 ans. Mais cela ne l’a pas empêché de la suivre, lui asséner des coups de poing et de pied et dans le feu de l’action, coincer la main de la voisine dans une porte.
Il avait donc été condamné en juin 2020 à dix mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Mais devant la cour d’appel cette fois-ci, Dominique Dejean détient un casier judiciaire mis à jour en février dernier et plus chargé. Il n’est donc plus possible de le condamner à du sursis simple.
C’est une des raisons pour lesquelles le parquet a requis huit mois de prison ferme à son encontre. Une peine qu’il souhaite voir non aménageable "car lorsque la période avec bracelet électronique est trop longue, il y a de plus en plus d’écarts de la part des coupables qui ont du mal à respecter les limites imposées par la surveillance électronique", explique l’avocat général.
L’avocat général évoque aussi "l’absence de prise de conscience même devant la cour d’appel, un an après sa condamnation", du prévenu qui "fait comprendre que les coups sont justifiés".
Le passé de Dominique Dejean ne joue pas non plus en sa faveur même si son avocat rappelle qu’il n’est cette fois-ci pas jugé pour ces faits-là. Le président d’audience a rappelé les nombreuses condamnations liées aux sociétés du prévenu, notamment Garage Dejean et IMH Pièces Autos. Magouilles, arnaques, banqueroute, travail dissimulé, abus de biens sociaux, abus de confiance, tromperie… la liste est longue et avait fait une quarantaine de clients bernés. Il avait finalement fait deux ans en détention et avait été condamné à une interdiction de gérer un commerce.
L’homme de 55 ans, qui partage toujours sa vie avec la victime, sera fixé sur son sort le 3 septembre prochain.