Alors que le virus Ebola a déjà tué des centaines de personnes en Afrique de l’Ouest, les pays de la région ont décidé de se réunir d’urgence ce mercredi pour tenter d’endiguer la maladie.
D’après le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) mardi, la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia totalisent depuis le début de l’année 759 cas de fièvre hémorragique, dont 467 décès. Selon plusieurs experts, c’est l’épidémie la plus mortelle de l’histoire du virus Ebola.
Face à ce terrible constat, l’OMS a donc convoqué une réunion d’urgence de 11 pays à Accra, au Ghana. Le but, prendre « des mesures drastiques » pour empêcher la propagation du virus.
Sur place, les autorités des pays les plus durement frappés par Ebola, comme le Libéria, ont annoncé que quiconque serait pris en train de cacher des malades de la fièvre Ebola serait poursuivi en justice.
La « deuxième vague » d’épidémie marquée par un bond du nombre de morts ces dernières semaines est due au « relâchement » de la mobilisation dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest touchés par le virus, alors que la crise paraissait diminuer en avril, explique l’OMS.