Comme rapporté dans la revue médicale [Nature Medicine]urlblank:http://www.nature.com/nm/journal/vaop/ncurrent/full/nm.3466.html , des chercheurs des universités de Georgetown (Washington D.C) et de Rochester (New York), ont mis au point un nouveau type de test sanguin permettant de détecter si une personne est susceptible de développer la maladie d’Alzheimer.
Basé sur l’identification de dix lipides (graisses) dans le sang, ce test, dont la précision est de 90%, pourrait faire l’objet d’essais cliniques dans deux ans, précisent les chercheurs.
Le principal auteur de l’étude, le Dr Howard J. Federoff, ne tarit pas d’éloges sur cette découverte. « Notre nouveau test sanguin offre la possibilité d’identifier les personnes à risque de déclin cognitif progressif et peut changer la manière dont les patients, leurs familles et les médecins traitants envisagent de gérer la maladie ».
Dans le monde, plus de 35 millions de personnes souffrent actuellement d’Alzheimer, et leur nombre devrait, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), doubler tous les 20 ans pour atteindre 115 millions de personnes en 2050. En France, cette maladie touche quelque 860.000 personnes et le nombre de malades devrait atteindre deux millions en France en 2020 [selon l’Inserm]urlblank:http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/alzheimer .