Le secrétaire départemental du Syndicat autonome, Johnny Imara, dénonce une vague de licenciements concernant 14 salariés de la Redetar sur 30. Dans leur lettre de licenciement, les motifs évoqués seraient « une baisse d’activité et une baisse du chiffre d’affaire ».
Selon Johnny Imara, le président de la structure Jean-Jacques Vlody s’était engagé, lors d’une rencontre le 14 décembre dernier dans les locaux de la Redetar, à « mettre tout en œuvre » pour préserver les emplois et préparer une réintégration des « licenciés » au sein du Conseil général. « Il nous avait assuré qu’il y avait des possibilités de reclassement. Nous lui avons fait parvenir un courrier en recommandé pour avoir une confirmation mais qui est restée sans réponse ».
« Il n’est plus possible de joindre le président de la Redetar depuis la rencontre du 14 décembre », regrette le syndicaliste. La Safptr dénonce « la casse sociale » pratiquée par le Conseil général alors que sa « prérogative principale est justement le social », rappelle t-il. « On s’interroge sur l’avenir des salariés qui ont dix ans d’ancienneté et plus ».
« Où vont aller les fonds qui sont sensés être versés à la Redetar et à l’Arast »
Le porte-parole de la Safptr refuse « qu’une telle vague de licenciements » soit passée sous silence et souhaite que le Conseil général communique sur ses résultats concrets en matière d’actions sociales ces dernières années. « En terme social, Nassimah Dindar aurait-elle oublié ses prérogatives premières ?Où vont aller les fonds qui sont sensés être versés à la Redetar et à l’Arast ? » Pas de réponse du Département pour le moment…