Pendant son procès devant la Cour d’appel, Cyrille Hamilcaro n’a pas hésité à fustiger la municipalité de Saint-Louis et son maire actuel Claude Hoarau. Il a accusé ouvertement les services de la mairie, devant la présidente de la Cour, d’avoir fourni de faux documents en vue de biaiser les débats et de le faire condamner. Des documents cadastraux qui montraient l’existence d’une pépinière avant 2001 et de plusieurs terrains susceptibles d’accueillir la fameuse pépinière au lieu de recourir à la location d’un terrain agricole.
À sa sortie de l’audience, Cyrille Hamilcaro a donc accusé la municipalité d’avoir produit des documents falsifiés. « On dit qu’il y avait une pépinière à Saint-Louis avant 2001 et on produit des documents où l’on voit deux parcelles en disant qu’il s’agissait de pépinières déjà installées. On peut voir à quel point on peut mentir à un tribunal pour faire condamner un individu. Il faut savoir qu’il y a des bâtiments des services techniques sur ces parcelles depuis 1983. Les bâtiments sont là« , explique-t-il.
« J’accuse la municipalité de Saint-Louis d’avoir produit sciemment de faux documents à la justice pour essayer de me faire condamner« , lâche-t-il énervé.
Sur le procès en lui-même, Cyrille Hamilcaro attend la décision de la Cour d’appel avec une certaine anxiété. « J’espère que nous avons amené la vérité. Nous avons prouvé que la pépinière fonctionnait, que le prix de la location pratiqué se faisait partout ailleurs. Nous ne sommes pas sereins, mais nous sommes dans l’attente. Nous attendons la clairvoyance des juges. Car c’est un acte administratif qui est dévoyé devant une juridiction pénale. La commune actuelle porte une responsabilité importante, ils ont essayé de tronquer le dossier et n’ont pas répondu à nos questions« , conclut-il.