Petite piqure de rappel pour celles et ceux qui ont oublié : la journée internationale des droits de la femme ce n’est ni la Saint Valentin, encore moins la fête des mères ou la fête des femmes. Le 8 mars est un moment fort pour les femmes dans le monde entier car c’est une journée de mobilisation de l’énergie féminine pour rappeler que des inégalités vitales persistent entre les femmes et les hommes: le chômage, la précarité, la maltraitance, la pauvreté atteignent les femmes et les filles d’abord.
1. Le 8 mars les femmes du monde entier se regroupent pour se souvenir des actes courageux qui par le passé ont permis d’améliorer le sort des femmes en zones rurales et urbaines. Bien avant que les femmes se réunissent à Copenhague en 1910 pour s’organiser sur l’idée d’une journée internationale de la femme, des ouvrières américaines (des femmes et des petites filles) sont mortes dans l’incendie de leur usine. Elles manifestaient pour de meilleures conditions de travail, leurs patrons les ont enfermées ; un incendie, 146 mortes et un an plus tard une conférence internationale se met en place.
2. Le 8 mars les femmes du monde entier se réunissent pour réfléchir sur les avancées de la société en leurs faveurs : en Allemagne en 1914, elles réclament le droit de vote, en 1917 : en Russie des ouvrières manifestent contre la vie chère et le retour de leurs maris à la maison : ils étaient partis à la guerre. Pour contrecarrer ce mouvement féministe (parti d’une idée socialiste) des conservateurs en Occident valorisent « l’image de la mère ». Les femmes poursuivent leur combat.
3. Le 8 mars les femmes du monde entier se rassemblent pour solliciter l’égalité des sexes parce que : les pays où l’égalité des sexes est la mieux garantie sont plus compétitifs et bénéficient d’une croissance plus rapide… Analyse d’un rapport mondial sur l’égalité des sexes du Forum économique mondial (FEM) 2010
« Aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation, et la pleine autonomisation des femmes du monde entier ». M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies.
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