Beaucoup de Réunionnais ont pensé, nous memes les premiers d’ailleurs, que si le Dash ne venait pas à la Réunion, c’était la faute au Préfet. Puis les infos ont commencé à circuler et on s’est aperçu que le pauvre Préfet n’y était pour rien. Nous avons d’ailleurs été les premiers à le reconnaitre.
D’après nos informations, il s’est meme battu comme un forcené, au risque d’ailleurs, nous a-ton dit, de mettre sa carrière en danger en n’hésitant pas à dire haut et fort à ses supérieurs, parfois en termes fort peu diplomatiques, ce qu’il pensait, et ce que pensaient les Réunionnais.
Ok, mais si ce n’est pas le Préfet, c’est qui alors ?
Toujours d’après nos informations, il s’agirait d’un membre du Cabinet de Claude Guéant, déjà en charge dans le passé de la supervision du dispositif mis en place pour la grippe aviaire. C’est lui qui s’est opposé vertement au Préfet pour refuser l’envoi des avions à la Réunion, en s’appuyant sur l’avis de prétendus experts de la Sécurité civile.
Et c’est devant la montée du mécontentement des Réunionnais, relayés par les médias métropolitains et les réseaux sociaux, que Claude Guéant a personnellement repris les choses en main en désavouant le haut fonctionnaire. Le politique reprenait enfin la main sur l’administration. Malheureusement trop tard pour 2.800 hectares de forets !
Et quel role a joué Marie-Luce Penchard dans l’histoire? Pratiquement aucun. Elle était en vacances dans son ile natale, la Guadeloupe, et elle n’a pas pris la mesure de ce qui se passait. Pas question pour elle d’interrompre ses vacances pour presque 3.000 hectares de forêt primaire brulés. Elle suivait ça de loin, de suffisamment loin pour n’avoir pas perçu le vent de révolte qui grondait dans l’ile et pour s’en être remise à l’avis de quelques soi-disant spécialistes…
Elle risque de le payer fort cher politiquement…