Au Scenopolis de St-Louis, en l’absence du responsable, les employés du site se chargent d’accueillir les journalistes "nous allons écouter vos questions mais on ne vous donnera pas de réponses", souligne l’un d’eux. Son collègue enchaine : "Pour nous, les médias sont comme des sectes." Après quelques minutes à tenter d’obtenir des informations, nous sommes contraints de constater notre échec, les employés du Scénopolis sont surentrainés à ne rien dire.
Fusion des hôpitaux du Nord et du Sud. José Guisérix, le représentant des médecins au conseil de surveillance du GHSR continue sa lutte contre le projet de fusion. Il évoque plus globalement la crise et les coupes budgétaires annoncées pour la santé : "On annonce déjà des coupes drastiques dans les budgets de la santé pour "rassurer les marchés". Je sais pas si cela va rassurer les malades, ni les hospitaliers…"
Chacun a vécu différement le séisme ressenti vendredi aux alentours de 4h20. A la radio ou sur les réseaux sociaux, chacun y va de sa petite histoire. D’un homme sur son toit, à la présence d’un serpent, en passant par l’idée que le Piton de la Fournaise ait pu se réveiller brusquement, toutes les histoires, des plus insolites, ont été racontées. Certains ont eu très peur, d’autres moins. Un homme a même raconté qu’à ce moment précis, il était occupé avec sa femme… à "procréer". La sensation ne lui aurait finalement pas déplu tant que ça !
Les notaires trainent-ils une mauvaise réputation ? Il faut dire que les actes notariés ne sont en effet pas connus pour leur faible prix. Lors d’une conférence de presse autour de la signature d’une convention de partenariat entre chambre des métiers et chambre des notaires, ces derniers n’ont eu de cesse d’afficher qu’ils consacraient aussi un peu de leur temps aux renseignements gratuits auprès des particuliers et des professionnels. Pas besoin d’attendre "les rencontres notariales" pour avoir des renseignements gratuits sur sa succession ou son patrimoine par exemple : "nous réservons chaque jour une heure de notre travail à répondre "gratuitement" à tout public", dira l’un d’entre eux. "Nous devons aussi changer l’image des notaires", avancera un autre professionnel. Dont acte.
Faire aimer son quartier par sa population, c’est le credo de la Semader, le célèbre bailleur social de la Réunion, qui met les bouchées double pour animer ses résidences un peu partout dans l’île pour fêter ses 25 ans d’existence. Mercredi dernier, ce sont les résidents du quartier Titan au Port qui bougent avec des animations en bas des immeubles. Sous les arcades, des pans de murs blanc pâle sont réservés aux graffeurs qui réalisent une fresque. "Il s’agit pour nous de faire aimer leur quartier et leur résidence par les habitants et de les impliquer", dira une responsable de la Semader. Une autre lecture paraît beaucoup moins romantique : "faire aimer" un quartier auprès de ses habitants est aussi l’opportunité de moins intervenir sur le bâti existant pour le bailleur. Chaque année, ce sont des millions d’euros qui partent dans le ravalement de façade et autres menues réparations.
Espionnage autour de la centrale électrique en construction du Port. Syndicats et direction d’EDF sortent tout juste d’une table ronde de quatre heures. Le directeur régional d’EDF est le premier à répondre à la presse impatiente. Une fois toutes les questions épuisées, les journalistes se dirigent vers les syndicalistes. La première question ne viendra pas d’eux mais de Jacky Balmine de la CGTR BTP : "Que vous a dit Monsieur Bressot (le directeur d’EDF Réunion, ndlr) ?" Une question de précaution sans doute…