L’enquête concernant les circonstances du crash du MH17 de la Malaysia Airlines continue de patiner. Ce lundi, les enquêteurs internationaux, toujours privés d’un accès libre au site du crash, ont renoncé à accéder à la zone supposée du crash.
Hier, l’équipe d’experts avait déjà dû faire demi-tour pour cause d’explosions à proximité du lieu du crash. Pour les dirigeants, la question de la sécurisation du site est un casse-tête car ni les autorités ukrainiennes, ni les insurgés pro-russes, n’ont répondu favorablement à l’appel d’un cessez-le-feu dans la zone, le temps des recherches.
Si l’accès au site du crash est toujours bloqué, les boîtes noires de l’appareil, elles, ont commencé à parler. Et selon les autorités ukrainiennes, elles confirment l’hypothèse selon laquelle l’avion a bien été détruit par une « décompression liée à une forte explosion ».
De son côté, le Bureau néerlandais, chargé officiellement de l’enquête, n’a pas confirmé cette hypothèse et préfère attendre « d’avoir une idée plus complète de ce qui s’est passé, plutôt que de publier des fragments d’information ici et là ».