Vive ma vie d’IDE, d’AS et d’ASHQ au Pôle soins critiques
Ce pôle de soins n’a effectivement jamais aussi bien porté son nom tant les conditions de travail s’y sont dégradées ces derniers mois. La situation y est devenue réellement critique, pour les patients comme pour le personnel, notamment au sein du service de soins continus. En effet, pour que la direction générale puisse tenir ses […]
Ecrit par zinfos974 – le vendredi 25 juillet 2014 à 11H07
Ce pôle de soins n’a effectivement jamais aussi bien porté son nom tant les conditions de travail s’y sont dégradées ces derniers mois.
La situation y est devenue réellement critique, pour les patients comme pour le personnel, notamment au sein du service de soins continus.
En effet, pour que la direction générale puisse tenir ses engagements auprès des tutelles, il a été décidé de mettre en œuvre l’augmentation de la capacité des lits aux soins continus. Ainsi, ce service s’est vu doté de deux lits supplémentaires alors que l’effectif restait lui strictement le même, malgré une charge de travail déjà trop élevée. Afin d’éviter des recrutements supplémentaires, le personnel, qui encore une fois n’est pour rien dans le déficit abyssal du GHER, doit subir des redéploiements permanents.
Les abus et inepties rencontrés dans ce service mettent en péril la santé des salariés et surtout la qualité des soins attribués à la population de l’EST. L’effectif est prévu pour la prise en charge de 8 patients « lourds » et non 10 comme aujourd’hui. D’autant que ces patients nécessitent des soins de type réanimation, peuvent être intubés, ventilés pendant plus de 48 heures, ce qui entraîne:
• Une augmentation de charge de travail
• Un épuisement professionnel
• La croissance exponentielle des heures supplémentaires, non payées et non récupérées…
• Des arrêts maladies de plus en plus longs et fréquents
• Des démissions du personnel
Mais que fait donc le chef de ce service ? Qu’attend-t-il pour réagir enfin ?
Notre constat est que cette unité est le symbole actuel du GHER, dont la seule politique qui vaille est la rentabilité financière au détriment de la qualité des soins et des conditions de travail.
Doit-on rester sous silence et attendre de faire la Une des actualités pour que les instances réagissent ?
Nous CGTR, déplorons cette dégradation permanente et insoutenable des conditions de travail et vous tenons responsables de la baisse de la qualité des soins et de la souffrance du personnel. Pendant que ces soignants peinent à assurer leur service, d’autres avec leurs belles paroles arrivent à rouler la direction générale et à conserver tous leurs avantages financiers, non mérités au regard des efforts qu’ils fournissent quotidiennement!!!!