Revenir à la rubrique : Economie

Visite de F. Hollande: La FDSEA attend un discours « rassurant » pour la filière canne

La FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) se prépare à l’arrivée de François Hollande, vendredi, à La Réunion. Ce matin, une démonstration s’est tenue afin de montrer « que les planteurs ont confiance en la canne », affirme Frédéric Vienne, président de la fédération. La FDSEA a voulu présenter un agriculteur qui a investi dans une […]

Ecrit par SH – le mercredi 23 juillet 2014 à 16H17

La FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) se prépare à l’arrivée de François Hollande, vendredi, à La Réunion. Ce matin, une démonstration s’est tenue afin de montrer « que les planteurs ont confiance en la canne », affirme Frédéric Vienne, président de la fédération. La FDSEA a voulu présenter un agriculteur qui a investi dans une coupeuse canne longue, créant ainsi un emploi. « Des investissements se font, car on espère que la filière pourra continuer et on ne baisse pas les bras », explique Frédéric Vienne.

Leur inquiétude vient de la fin des quotas sucriers prévue en 2017, qui « exposerait le sucre des Dom à la concurrence mondiale et ferait ainsi baisser les prix ». Selon le président de la fédération, « les industriels n’achèteraient que ce qu’ils arriveraient à vendre ».

La FDSEA demande donc à ce que les quotas ne soient pas supprimés, et si c’était le cas, que les aides européennes protègent davantage la filière. « L’Europe autorise la France à verser 90.000 euros dans la filière chaque année. Sans les quotas, la sommes devra être de 128.000 euros, explique Frédéric Vienne, c’est 15 à 20.000 emplois qu’il faut absolument protéger ».

« François Hollande ne vient pas à La Réunion pour enterrer la filière canne »

La FDSEA n’a prévu aucune action lors de la visite du président de la République car elle attend son discours sur le sujet « qui sera rassurant, on l’espère ». « François Hollande ne vient pas à La Réunion pour enterrer la filière canne », assure Frédéric Vienne.

Les membres de la fédération attendent aussi une réunion avec un conseiller agriculture de François Hollande, un conseiller de la ministre de l’Outre-Mer et un conseiller du ministre de l’Agriculture, qui se tiendra jeudi après-midi.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

[Communiqué] Prix à la consommation à La Réunion : +0,6 % en mars 2024 et +4,1 % sur un an

En mars 2024, l’indice des prix à la consommation augmente de 0,6 % à La Réunion après une hausse de 0,2 % en février. Les prix de l’alimentation poursuivent leur hausse : le passage de Belal se fait toujours sentir. Les prix de l’énergie continuent également d’augmenter. Les prix des produits manufacturés repartent à la hausse alors que ceux des services se stabilisent.
Sur un an, l’indice des prix à la consommation augmente davantage à La Réunion (+4,1 %) qu’au niveau national (+2,3 %).

Pour vous inciter à utiliser des barquettes en verre, Oyobo les lave à votre place

L’entreprise locale Oyobo développe un écosystème de contenants en verre qui sont mis à la disposition des entreprises, à destination de leurs salariés qui consomment des plats à emporter pour déjeuner. Le consommateur n’a plus à se soucier de transporter avec lui une consigne propre, c’est Oyobo qui se charge de la lui fournir, puis de la laver.

« L’octroi de mer : c’est n’importe quoi ! » selon l’UCOR

L’Union des Consommateurs de La Réunion (UCOR) publie une lettre ouverte critiquant l’octroi de mer pour son impact sur le coût de la vie et exige sa suppression immédiate, ainsi que le financement des communes et de la région par l’État, pour protéger le pouvoir d’achat des Réunionnais.