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Virginie Gobalou à St-Pierre: « Je serai la seule à afficher le poing et la rose »

Virginie Gobalou, candidate socialiste aux municipales sur Saint-Pierre, a lancé hier soir sa campagne devant environ 350 personnes. Parmi les invités, les députées Ericka Bareigts et Monique Orphé, le 1er secrétaire du parti Philippe Leconstant, et Axel Zettor, candidat sur Petite-Ile. Militante depuis 25 ans, la Saint-Pierroise axe sa campagne sur les soucis quotidiens de […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 29 novembre 2013 à 18H29

Virginie Gobalou, candidate socialiste aux municipales sur Saint-Pierre, a lancé hier soir sa campagne devant environ 350 personnes.

Parmi les invités, les députées Ericka Bareigts et Monique Orphé, le 1er secrétaire du parti Philippe Leconstant, et Axel Zettor, candidat sur Petite-Ile.

Militante depuis 25 ans, la Saint-Pierroise axe sa campagne sur les soucis quotidiens de la population. « La propreté de notre commune est à revoir. Saint-Pierre est sale ». Bien qu’en limite de ville et servant à de nombreuses villes du versant Sud-Ouest, le centre d’enfouissement de Pierrefonds arrive à saturation. « Une réflexion aurait dû être menée depuis longtemps », estime-t-elle, en forme de carton jaune distribué au maire Michel Fontaine, également président de l’intercommunalité.

Montré du doigt ces derniers mois pour ses faits-divers, la ville et plus précisément son front de mer devraient bénéficier d’une coordination des forces de l’ordre pour endiguer le phénomène d’insécurité. Virginie Gobalou demande la réactivation du conseil départemental de prévention de la délinquance.

En matière d’éducation, la candidate regrette la dotation famélique de 2 ordinateurs pour 80 élèves dans les petites classes. L’apprentissage informatique doit pourtant déboucher sur le brevet informatique internet. Sur la semaine des quatre jours et demi, elle promet de « consulter les parents et le corps enseignant » si elle venait à être élue. De l’écho qu’elle en a eu, la mairie de Saint-Pierre pencherait pour la journée de samedi, mais cela se fait sans consultation, regrette-t-elle. Un cas parmi d’autres : « Comment je m’arrange dans mon cas d’une garde alternée m’a demandé un papa récemment. C’est à ces détails qu’il faut penser », ajoute-t-elle.

Toujours dans la gestion des classes de primaires/maternelles, la socialiste estime que la municipalité doit faire des efforts. « Un plombier pour 42 établissements, ce n’est pas assez au vu des nombreuses interventions à faire ». Quant aux petits de l’école de la Ligne des Bambous, ils ont cours dans des préfabriqués. Et cela dure depuis six ans. Assurément trop.

Un CCAS ou un guichet électoral ?

Sur le plan culturel, « nous proposons de revoir l’offre par la création d’une régie intercommunale » (mairie/Civis) et la candidate prend date pour la création d’une maison des associations.

Un message subliminal en direction de la majorité ? Virginie Gobalou veut diminuer le train de vie de la mairie en réduisant les frais de missions, les frais de bouche et en mutualisant les moyens en personnel et logistiques. « Le projet de construction d’un centre administratif municipal a été enterré par l’actuelle majorité », avance-t-elle.

Enfin, en matière d’action sociale, la mère de famille de 47 ans dresse un constat peu reluisant de ce qu’elle appelle « la transformation du CCAS en guichet électoral ». « On recrute des contractuels, souvent des emplois de complaisance alors que le CCAS doit se recentrer sur ses missions », affirme-t-elle. Certaines associations seraient également « favorisées », regrette-t-elle. La campagne démarre au quart de tour.

Les dissensions au sein du PS obligent la candidate à dire deux mots sur la candidature du Progrès portée par Krishna Badamia. « M. Badamia était à Saint-Louis. Il ne vit à Saint-Pierre que depuis quelques mois. En plus, il n’est pas adhérent au PS », annonce-t-elle, très informée. Dans ces conditions, elle le range du côté de la concurrence. « Je serai la seule à afficher le poing et la rose en mars prochain », sourit-elle.

 

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