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Viré, le 1er adjoint de La Possession se voit en « troisième force » du conseil

Au lendemain de sa destitution, l'ancien premier adjoint annonce qu'il continuera de siéger au sein du conseil municipal, mais "ni dans la majorité, ni dans l'opposition".

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 28 janvier 2016 à 18H19
Alors que ce mercredi soir, après des échanges particulièrement houleux, le conseil municipal de la Possession se prononçait en faveur de la destitution de Robert Tuco en tant que 1er adjoint, l’élu concerné a donné ce jeudi une conférence de presse, entouré de la conseillère d’opposition Marie-Andrée Lacroix-Faveur et du citoyen Roland Lambert.

« Je prends acte de la décision mais j’en suis profondément désolé », commence-t-il. « Pour autant, je n’en veux pas à mes collègues, ils ont certainement eu peur des représailles ». Quoiqu’il en soit, bien que déçu, Robert Tuco a réaffirmé sa volonté de continuer à siéger au sein du conseil municipal. Mais ni dans la majorité, ni dans l’opposition, selon ses termes. « Je veux être une troisième force. Une alternative pour tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans la politique de Vanessa Miranville ».

L’ancien premier adjoint a tenu à revenir sur les motifs supposés de sa destitution, notamment celui de sa présence lors d’un meeting du candidat Didier Robert lors de la campagne des régionales. Il rétorque alors qu’il n’a « jamais caché sa sensibilité de droite » et précise qu’il n’a « jamais considéré [sa] participation comme une dissidence ».

« Vanessa Miranville confond autorité et autoritarisme »

Celui qui est désormais conseiller municipal fustige ensuite la première magistrate, laquelle « refuse d’être actrice des politiques de réseau local ».« Pas besoin d’activer les réseaux métro-écolo. Par contre, il faut être capable de travailler avec tous les partenaires quelle que soit leur couleur politique », juge-t-il.

Robert Tuco critique aussi vivement la gestion des ressources humaines faite par madame le maire. S’il souligne avoir appris son éviction par voie de presse, il revient en outre sur la polémique quant aux changements de DGS. Après une première DGS remerciée, c’est en effet désormais au tour de Mourad Amadi de se voir notifier son départ. 

« Si on ne lui fait pas allégeance, on est viré », soutient Marie-Andrée Lacroix-Faveur. La conseillère municipale de l’opposition estime de plus que le maire fait des « différences de traitements entre élus de la majorité et élus de l’opposition » et affirme que « le nombre de personnels en souffrance a augmenté durant son mandat ce qui s’est traduit par une augmentation du nombre d’arrêts maladie, notamment pour dépression ». Pour elle comme pour Robert Tuco, Vanessa Miranville confond « autorité et autoritarisme ».

De quoi prédire un prochain conseil municipal encore particulièrement mouvementé.  

 

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