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Violent, raciste, intolérant, parano : les Droits de l’Homme à sens unique

Correctionnelle Sud – Mardi 29/09/2015 :

Ecrit par Jules Bénard – le mercredi 30 septembre 2015 à 21H18

François Abriel, 69 ans, soigne son image de soi-disant victime. Boitant bas, s’exprimant volontairement de façon inaudible, il subit toutes les maltraitances possibles, la morosité de la planète toute entière s’étant abattue sur ses seules épaules.

Il s’exprime mal… quand il veut. Parce que lorsque des propos de la Présidente ou du Parquet le prennent en défaut, la voix redevient forte, incisive, claire, parfaitement compréhensible malgré l’incohérence d’un propos totalement décousu.

François Abriel est un intolérant type, paranoïaque, violent et raciste. Son histoire, à la base, est simple. Marié 3 fois, il a divorcé 3 fois, dont la dernière en 2011. Sur injonction judiciaire, il a été autorisé à rencontrer son enfant « dans un site protégé » afin de mettre ex-épouse et enfant à l’abri de ses emportements et des violences dont il était coutumier. Ce qui ne lui convenait pas du tout.
A partir de cet instant, il a cessé de rencontrer son enfant en prétendant qu’on le lui interdisait.

« Conne… pute… idiote… »  (sic !)

Tous ceux qui, selon lui, étaient responsables de ses inconvénients, ont alors été l’objet de son ire. L’inspectrice d’Académie, les employés du GUT (groupement d’unités territoriales pour la défense des enfants), le directeur de l’école primaire où est scolarisée sa fille, ont eu droit à ses insultes, injures, outrages et menaces diverses. Il s’est même introduit dans une enceinte scolaire alors que cela lui avait été formellement interdit.

« Conne… Pute… Idiote… Assassin d’enfant… Rectorat assassin… Pédophile d’enfant… » ne sont que quelques-uns des épithètes dont il abreuve régulièrement ses ennemis favoris. Sans compter une poupée égorgée badigeonnée de sang, des banderoles meurtrières, vengeresses, devant l’école, et le harcèlement téléphonique incessant. Plus des manifestations évidentes de racisme : « In Noir i commande pas in Blanc ! « 

« On n’a pas divorcé. On m’a divorcé ! »

La présidente Tomasini et la substitut Coupry ont eu du mal à se faire entendre (écouter) de cet homme qui les interrompt sans cesse. Car il nie tout, et surtout le caractère délictueux de ses actes.

Morceaux choisis : «  La Convention des Droits de l’Homme me donne raison… Je ne respecte pas les décisions de justice qui ne tiennent pas devant les relations parents-enfants… Ils n’ont pas à m’empêcher quoi que ce soit… L’Etat n’a pas à s’immiscer dans les relations familiales… On n’a pas divorcé : on m’a divorcé, nuance !…  Les violences conjugales ? L’ordonnance de protection ? Mensonges que tout ça !… Accuser, c’est facile… Elle ment, elle ment, elle ment… « 

Le tout à l’avenant. Les psychiatres et psychologues se sont longuement penchés sur ce cas exorbitant de refus de la réalité au seul profit de ses délires. Leur conclusion est que si l’homme est atteint de paranoïa et autres troubles psychiques, il est parfaitement conscient du caractère délictueux de ses actes.

La conclusion, évidente pour Me Aude Cazal (partie civile) et le Parquet est que cela doit cesser. La substitut Coupry réclame 6 mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve, une obligation de soins psychiatriques, l’indemnisation des victimes, l’interdiction de s’approcher des différents lieux de ses méfaits (école, inspection académique, GUT), plus la révocation d’une ancienne amende avec sursis de 3000 euros pour des faits identiques.

Jugement sous quinzaine.

Jules Bénard

 

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