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Violée par son fils: « Ne fais pas ça, je suis ta mère! »

On en entend souvent des choses choquantes… On se croit parfois immunisés, tant le monde peut paraître fou. Mais aux Assises ce lundi, une affaire des plus sordides ; si perturbante que même la cour peine à comprendre. « C’est interdit partout dans le monde (…) par toutes les civilisations et tous les peuples », s’indigne le président […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 27 novembre 2017 à 18H24

On en entend souvent des choses choquantes… On se croit parfois immunisés, tant le monde peut paraître fou. Mais aux Assises ce lundi, une affaire des plus sordides ; si perturbante que même la cour peine à comprendre. « C’est interdit partout dans le monde (…) par toutes les civilisations et tous les peuples », s’indigne le président de la cour, Michel Carrue.
 
Un homme, accusé de viol sur sa propre mère, se tient devant le tribunal. Lui-même ne peut expliquer son geste. Tête baissée, évitant les regards, l’homme de 32 ans dit avoir honte. Aux questions du président de la cour, il répond : « Je ne veux plus en parler, je veux juste être condamné ». En finir au plus vite, c’est ce que souhaite l’accusé, mais également les témoins, qui n’ont pas grand chose à ajouter. Oui il était alcoolique, oui il consommait des drogues, oui il devenait violent et même « fou » quand il buvait… Mais de là à violer sa mère, un soir, chez elle ? Que dire ?
 
« J’arrêterais pas tant que j’ai pas joui »
 
Même la victime évoque les faits avec une distance et un détachement étonnant. Au moment du dépôt de plainte, elle aurait donné sa raison en affirmant que « ça ne se fait pas ». Une façon de survivre, « de digérer comme elle peut », selon l’expert psychiatrique.
 
Car on peut très bien comprendre que ce soit difficile à digérer. Dans la nuit du 15 au 16 mars 2016, l’accusé est ivre. Cela fait un mois que sa compagne, mère de ses trois enfants, l’a mis à la porte à cause de son alcoolisme. Il se rend chez sa mère qui lui ouvre la porte puis se recouche. Deux heures plus tard, à 3 heures du matin, le voilà qui apparaît dans sa chambre et la viole. « Vous passez par tous les actes possibles », rappelle le président avant d’énumérer… attouchements, fellation, pénétration vaginale, tentative de sodomie… Il lui aurait violemment arraché la nuisette puis la culotte et l’aurait frappée avant de lui écarter les jambes. « Ne fais pas ça, je suis ta mère ! » crie-t-elle… Mais il continue.
 
Il lui laisse un moment de répit, 4 heures et demi pour réaliser ce qui vient de se passer. Puis c’est reparti pour un tour. Elle a si peur qu’elle se déshabille d’elle-même. Lui, a la ferme intention d’éjaculer cette fois-ci. « J’arrêterais pas tant que j’ai pas joui », déclare-t-il.
 
Il regarde des pornos mère-fils
 
L’audience semble se dérouler rapidement: l’accusé refuse de répondre aux diverses questions et les témoins ne savent pas quoi dire. Tous choqués, ne voyant pas comment son agressivité lorsqu’il est saoul, ainsi que sa consommation régulière de zamal, Rivotril et Artane pourrait expliquer un tel geste. Sauf un détail…
 
Son petit frère et son ex-concubine affirment avoir trouvé, avant les faits, des sites pornographiques dans l’historique de son téléphone. Des vidéos de rapports entre soi-disant mère et fils. Le petit frère va même jusqu’à dire : « Je pense qu’il avait ça dans la tête depuis longtemps ». Le frère de sa concubine avoue aussi avoir été « choqué mais pas étonné ».
 
Pour l’expert psychiatrique, il s’agirait bien plus qu’un fantasme mais d’une réelle envie de détruire sa mère. Cette femme qui l’aurait mis à l’écart et qui aurait aimé ses deux frères bien plus qu’elle ne l’aimait lui. Lui qui aurait vécu heureux chez son père – père des trois garçons mais qui n’aurait reconnu que l’accusé – pendant quelques années avant que ce dernier n’aille en prison et qu’il soit envoyé chez sa mère… Mais la biographie familiale reste floue. L’expert évoque donc une sorte de vengeance envers elle dans un contexte familiale incestueux. Garçon, il aurait dormi tous les soirs avec sa tante, faute de place… La famille n’en dira pas plus.
 
Mais comment expliquer alors qu’il ait aussi violé sa concubine quand ils étaient encore ensemble ? Une information qu’elle a dévoilée aux enquêteurs seulement lors de sa deuxième audition. « Très demandeur sexuellement », le père de famille était malgré tout « bien » lorsqu’il n’avait pas bu. Mais un jour elle ne lui rend pas le signe d’affection qu’il lui demande et il la viole alors que les enfants dorment. Et rebelote le lendemain matin. Ce mardi, la tête baissée de l’accusé ne se relève que lorsque son ex est dans la salle. L’amour de sa vie, aurait-il dit.
 
Alors que tous tentent d’expliquer cet horrible acte, que ce soit par l’alcool, la drogue ou une enfance difficile, il reste inexplicable. Le verdict est prévu mardi.

 

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