Les révélations du Journal de l’ile sur les conditions d’achat de la maison Drouet par la présidente du Conseil départemental ne sont pas passées inaperçues. Après le parquet de St-Denis c’est au tour du parquet national financier (PNF) de s’intéresser à l’affaire. Une enquête préliminaire a été ouverte en début de semaine, annonce ce samedi le journal.
En 2010, Nassimah Dindar procédait à l’achat de cette maison créole classée, installée sur un terrain de 900 m2 avec jardin de 1300m2 dans les Bas de la Rivière pour 130 000 euros.
Selon le JIR, les enquêteurs parisiens devraient ainsi se pencher sur le prix d’achat, « une bouchée de pain », accordé par la SCCV Le Jardin de Petite Ile reprise par la SPAG ainsi que sur les « arrangements » avec la réglementation.
En cause également, le chantier et plus précisément les entreprises dites « fantômes » puisque dans son enquête le JIR n’a trouvé que peu de traces papiers des travaux à part le gros oeuvre réalisé par la société Cases Créoles Construction.
[Dans un post publié la semaine dernière sur sa page Facebook]urlblank:http://www.zinfos974.com/Enquete-sur-sa-villa-Nassimah-Dindar-repond-aux-accusations-du-Jir_a119786.html , la présidente du Conseil départemental et sénatrice avait exprimé un « sentiment d’écœurement, de révolte et d’injustice de voir (son) lieu de vie exhibé de la sorte ».