Les députées Monique Orphé, Véronique Massoneau et Edith Gueugneau se réjouissent de l’adoption la nuit dernière à l’Assemblée nationale de l’amendement qu’elles avaient déposé relatif à la taxation des transactions financières intra-‐journalières, qui sont les plus spéculatives. De plus, le taux de cette taxe est relevé de 0.2 à 0.3% ce qui augmentera les recettes de 2 à 4 milliards d’euros. Ces nouvelles recettes sont plus que bienvenues quand on sait que la ligne budgétaire de l’aide publique au développement ne cesse de baisser depuis quelques années. C’est une véritable victoire et la France peut être fière de se doter d’un budget à la hauteur des enjeux de solidarité internationale qu’elle défend.
Avec la défense de cet amendement, les députées ont voulu faire passer trois messages forts :
-‐ le regard sur l’aide publique au développement doit changer : elle n’est pas une charge pour la Nation mais un levier fondamental pour aider les plus pauvres et réguler sainement et humainement l’immigration.
-‐ ces nouveaux crédits alloués à l’aide au développement doivent être impérativement fléchés sur des projets qui prennent en compte le critère du respect de l’égalité entre les femmes et les hommes
-‐ la Gauche tient ses engagements : elle lutte contre la finance spéculative en la taxant
Monique Orphé
Edith Gueugneau
Véronique Massoneau