En effet, après un premier conseil communautaire qui n’a pu se tenir en raison d’un quorum non atteint pour la tenue du conseil communautaire pour absence volontaire et politique des représentants des communes de Saint-Joseph et de Saint-Philippe le 10 avril 2014, le conseil communautaire suivant en date du 14 avril 2014 a marqué une première à la CASUD, son président André Thien-Ah-Koon a été mis en minorité sur 3 dossiers inscrits à l’ordre du jour du conseil communautaire.
En particulier, les autres maires de la CASUD, sauf celui de L’Entre-Deux, reprochent à André Thien-Ah-Koon de recruter à mi-temps pour la CASUD la Directrice Général des Services de la commune du Tampon. Les maires de Saint-Joseph et de Saint-Philippe reprochent à André Thien-Ah-Koon, président de la CASUD et maire du Tampon de vouloir faire de la CASUD, une annexe de la mairie du Tampon. Or ce que Monsieur André Thien-Ah-Koon, n’a pas compris ou ne veut toujours pas comprendre c’est les principes de l’intercommunalité.
C’est vrai que le maire du Tampon est de l’ancienne génération, celle qui ne connaissait pas l’existence même de l’intercommunalité et qui n’avait pas pour habitude de travailler dans un souci de cohérence territoriale avec les maires des communes voisines dans un souci de mutualisation, de rationalisation et d’économie d’échelle. Ainsi de nombreuses compétences ont été attribuées aux communautés d’agglomération depuis le début des années 2000 et aujourd’hui les intercommunalités ont des politiques propres comme par exemple dans les domaines de l’environnement ou des transports.
Quoiqu’il en soit, il ne faut absolument pas confondre les intérêts de la commune et ceux de la communauté d’agglomération. Or Monsieur Thien-Ah-Koon, sciemment confond les deux entités : Le Tampon et la CASUD, il entretient la confusion des genres, en présentant, pour des raisons bassement politiciennes, un budget volontairement déséquilibré et insincère, purement dans une logique tamponnaise qui ne regarde que lui et qui n’intéresse pas les autres communes.
Dans ces conditions, il est tout à fait logique que les maires de Saint-Joseph et Saint-Philippe veillent quitter sans délais la CASUD pour rejoindre l’autre communauté d’agglomération du Sud, la CIVIS dirigée par Michel Fontaine pour être extraits des manœuvres politiciennes d’André Thien-Ah-Koon.
D’ailleurs la démarche des maires du sud sauvage correspond à la logique cohérente d’une seule et unique communauté d’agglomération du Grand Sud car amputée de St-Philippe et de Saint-Joseph avec seulement 2 communes membres Le Tampon et L’Entre-Deux, la CASUD serait vidée de sa substance et ne serait qu’une communauté d’agglomération rabougrie voué à une mort certaine. André Thien-Ah-Koon ferait mieux de bien distinguer une fois pour toute les compétences de la CASUD et celles qui relève de la commune du Tampon, de ne pas mêler les autres communes de l’intercommunalité à sa vendetta politique, d’agir dans un cadre serein de dialogue, de consensus des prises de décision, dans l’esprit même de l’intercommunalité avec les autres maires.
Mais cela semble difficile pour lui au vu de ses méthodes de management autoritaire. André Thien-Ah-Koon devrait en outre, très concrètement, se consacrer davantage à la problématique de la baisse du coût de l’eau pour les familles, de la fréquence et du gabarit des bus CARSUD et de l’épineuse gestion et valorisation des déchets.