iMaz Press a révélé cet après-midi que Véronique Ozil-Douyère avait été relevée de son poste de directrice générale de la SHLMR par le conseil d’administration de la SEM.
Concrètement, il lui serait reproché de « ne pas avoir appliqué les stratégies définies par la SHLMR ». Ce sont Richard Cachoux et Armelle Monnier, tous deux membres du conseil d’administration, qui vont assurer l’intérim.
Selon un administrateur, Véronique Ozil-Douyère a été déchue de son poste à la demande de François Caillé et Jean Chatel, tous deux administrateurs au nom du « 1% logement« , un organisme dépendant du MEDEF et actionnaire principal de la SHLMR.
Cette décision n’a cependant pas fait l’unanimité puisque le Conseil général et la ville de Saint-Denis se sont abstenus au moment du vote car, selon eux, Véronique Ozil-Douyère pouvait se prévaloir de résultats historiques pour la SHLMR. Par exemple, le nombre de logements financés et de logements en chantier a été multiplié par deux entre 2006 et 2010, et le montant financier engagé pour l’entretien du patrimoine multiplié par plus de deux pendant la même période.
D’où la véritable question : Si les résultats sont aussi bons, pourquoi les administrateurs du MEDEF ont-ils tenu à pousser la directrice de la SHLMR vers la sortie? On devrait en savoir plus dans les jours qui viennent…