Invité hier soir sur le plateau du 20h de France 2, le Premier ministre Manuel Valls est revenu sur la composition du nouveau gouvernement. Un gouvernement « clair », avec des « visages jeunes ». Il a en outre réaffirmé que sa politique était « la bonne ».
Revenant sur l’évènement déclencheur qui a provoqué la dissolution de son précédent gouvernement, Manuel Valls a assuré qu’il n’avait « pas déclenché la crise » et a renvoyé la faute sur les trois ministres démissionnaires, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. « Quand une ligne a été définie, les membres du gouvernement ne peuvent pas se donner en spectacle », a-t-il indiqué.
Le locataire de Matignon a par ailleurs assuré qu’il ne « menait pas une politique d’austérité » mais qu’il était pour le « sérieux budgétaire ». La politique de son gouvernement est « une politique équilibrée qui va produire des résultats mais il faut du temps. Il n’y a pas d’autre politique ».
Interrogé sur la nomination d’Emmanuel Macron à l’Économie, qui suscite de nombreuses critiques à gauche, le Premier ministre a déclaré que ce dernier « est un socialiste. On ne peut pas être entrepreneur, banquier, commerçant ou artisan ? », a demandé le Premier ministre, avant d’ajouter : « J’entends des critiques, des étiquettes, qui à mon avis sont dépassées, surannées ».
Manuel Valls a également annoncé au cours de son intervention sur le plateau de France 2 qu’il solliciterait un vote de confiance du Parlement « en septembre ou en octobre ».