En 2013, 6.220 personnes ont découvert qu’elles étaient séropositives, selon un rapport publié par l’Institut de veille sanitaire ce jeudi 24 mars. Le nombre de diagnostics est particulièrement élevé dans les DOM, mais davantage dans les départements ultra-marins d’Amérique (Guyane, Guadeloupe, Martinique), qu’à la Réunion et à Mayotte.
Dans un rapport qui présente les données de surveillance de l’infection VIH et du sida en France en 2013, ainsi que leur évolution depuis 2003, l’Institut de veille sanitaire (INVS) constate que les diagnostics tardifs de séropositivité au VIH ont baissé depuis 2010, sauf chez les hommes ayant des rapports homosexuels, où ce chiffre est stable. 25% de personnes apprennent tardivement être séropositif, contre 39% qui le découvrent précocement.
Les disparités régionales observées depuis 2003 ont persisté en 2013 : Le nombre de découvertes de séropositivité rapporté à la population (95 par million d’habitants) était plus élevé dans les départements français d’Amérique (respectivement 908, 239, 225 en Guyane, Guadeloupe et Martinique) et en Île-de-France (221).
A la Réunion, ce taux est estimé à 73 par million d’habitants, et à Mayotte il grimpe à 99 par million d’habitants. D’après le graphique ci-dessous, la Réunion est le 6ème département de France où le nombre de découvertes de séropositivité est le plus élevé.
L’étude a été réalisée à partir des données recueillies par l’INVS suite à la mise en place d’un dispositif de déclaration obligatoire en 2003. En 2013, les laboratoires ont été à l’origine de 33% des découvertes de séropositivité.
L’étude est à retrouver dans son intégralité [ici.]urlblank:http://www.invs.sante.fr/beh/2015/9-10/2015_9-10_1.html