Hier soir, les principaux représentants de la droite dionysienne ont tenu une réunion au siège de la Droite Sociale, rue du Général de Gaulle.
René-Paul Victoria, Jean-Jacques Morel, Michel Fontaine pour l’UMP, Nassimah Dindar et Michel Lagourgue pour l’UDI, ou encore Ibrahim Dindar étaient présents. Absence remarquée, celle de Didier Robert qui s’est excusé à la dernière minute en raison d’un problème personnel. Gino Ponin-Ballom et Nadia Ramassamy n’étaient pas là non plus. Ces trois absents devraient être présents lors d’une prochaine rencontre.
Tête de liste choisie courant septembre
Au cours de cette première réunion, qui en appelle d’autres, le principe de l’union de la droite aux municipales de Saint-Denis a été acté. « C’est la condition sine qua non. Qui dit union dit victoire possible, qui dit désunion dit défaite assurée« , résume Jean-Jacques Morel. « Il y a une volonté d’union qui est réelle« , note pour sa part Michel Lagourgue, qui souligne « l’ambiance agréable et détendue » entre tous les protagonistes, hier soir.
La tête de liste de la droite unie sera choisie courant septembre, notamment en fonction d’un sondage, qui devra départager les multiples candidats. But affiché : présenter un seul candidat de droite face au maire sortant, Gilbert Annette, afin de maximiser les chances de succès.
Un accord « sur l’éclatement des responsabilités pour tourner le dos au cumul des mandats » a également été acté, souligne Jean-Jacques Morel. Autrement dit, les responsabilités à Saint-Denis et sur les cantons du chef-lieu vont faire l’objet d’une répartition pour les années à venir… Répartition qui reste encore à définir.
Cependant, l’idée d’un sondage qui départagerait les candidats ne semble pas faire l’unanimité. Gino Ponin-Ballom, par exemple, se montre assez réticent. « Je suis favorable à l’union, mais si on la fait en se basant sur des sondages, ça ne marchera pas« , estime le président du mouvement Rassemblement Respect Réunion, qui précise : « Les discussions doivent se poursuivre« .
Prochaine réunion dans le courant du mois de mai
Jean-Jacques Morel, au contraire, penche en faveur de cette solution : « Je souhaite être utile à la victoire. Je suis candidat à la candidature dans mon mouvement (l’UMP, ndlr) mais cela ne veut pas dire que je le resterai définitivement si je m’aperçois que quelqu’un est mieux placé que moi en septembre. Il faut bien des critères objectifs, comme un sondage, pour départager les candidats« , estime l’ancien premier adjoint de Saint-Denis.
Une nouvelle réunion devrait se tenir dans le courant du mois de mai. En attendant, Victoria, Morel, Lagourgue et consorts continuent leur campagne sur le terrain. Quant à Didier Robert, il maintient le suspense sur une éventuelle candidature à Saint-Denis ou à Saint-Paul. Ou nulle part…