L’UMP et l’UDI se sont rapprochées ce week-end (voir [ici]url:http://www.zinfos974.com/La-Droite-et-le-Centre-unis-pour-les-Cantonales-et-les-Regionales_a76704.html ) après la signature d’une charte en vue des prochaines élections départementales et régionales. Dans leur déclaration, les 12 signataires ont proposé de rencontrer la présidente du Conseil général et de la section réunionnaise de l’UDI, Nassimah Dindar.
Un accord pour un soutien mutuel à condition qu’elle mette de côté ses affinités avec le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert. Une insinuation pas du goût du principal intéressé qui s’est fendu d’un message sur sa page Facebook « UMP = arrangements derrière la cuisine pour que chacun garde leur poste« , tout en demandant aux Réunionnais d’ouvrir les yeux.
Jusque là silencieuse, Nassimah Dindar s’est exprimée à travers un communiqué. Se disant « ouverte à toute discussion favorisant l’union des forces de droite et centristes« , la présidente du Conseil général tient tout de même à ce qu’un projet commun se dessine pour la Réunion.
« Cet appel est une bonne chose« , explique-t-elle. Nassimah Dindar note le « souhait exprimé par une grande majorité de maires de droite ou centriste à maintenir des présidents sortants« , poursuit-elle.
Prenant « acte » que son travail au Conseil général en matière d’union des « forces politiques » est « reconnu », Nassimah Dindar reste inflexible sur certains points. « Les choses doivent être clairement posées (…). On ne construit pas l’union dans l’exclusion ou la stigmatisation. Ce sont davantage les idées, les projets qui doivent l’emporter plutôt que tel ou tel objectif personnel (…). Mon seul souci reste la plus grande convergence du grand nombre d’élus réunionnais sur un projet d’aménagement et de développement de la Réunion« , précise-t-elle.
« Aujourd’hui, le gouvernement actuel répond d’une manière insuffisante aux attentes des Réunionnais. Notre jeunesse (…) n’a pas de réponse à son attente légitime d’une vision positive de son avenir. Aujourd’hui les classes moyennes sont encore plus imposées. Aujourd’hui nos retraités ont moins de pouvoir d’achat. Aujourd’hui la politique familiale est mise à mal. Aujourd’hui le monde économique manque de considération et de soutien. Notre préoccupation commune doit être celle-ci« , conclut Nassimah Dindar.