Or, que des problématiques soulevées, du dialogue social dans les hôpitaux, que les nouveaux infirmiers diplômés d’état (IDE) manquent une spécialisation dans le domaine de la psychiatrie. Pendant que les derniers diplômés psychiatriques sont en voie de« disparition » en raison des départs en retraite, avec eux tous leurs savoirs et leurs savoirs faire. Notre demande des contrats générationnels dans les fonctions publiques dont la fonction publique hospitalière aux calendres Grecques, le personnel socio-éducatif en manque de reconnaissance….etc.
Mais voilà qu’un rapport (105 pages) commandé par la Ministre Mme Marisol Touraine à notre Directrice de l’ARS et remis ce 10 juillet, à formuler des recommandations opérationnelles,permettant l’élaboration d’une politique régionale de développement des métiers et des compétences au sein des projets régionaux de santé, de les situer au regard des évolutions attendues du système de santé et notamment celles qui seront portées dans le futur projet de loi de santé.
Sauf, que dans les secteurs psychiatriques la notion de Gestion Prévisionnelle des Métiers et des Compétences (GPMC) reste peu lisible pour la psychiatrie, aucune initiative ne semble être recensée. Alors que des attentes de cette mission étaient grandes pour notre secteur de santé mentale.
Aussi, cette huitième évolution nous a interpellée, car vous dites que cela« se manifeste par des transferts de ressources ou de moyens entre et au sein des secteurs d’activité : ils peuvent s’envisager entre secteur sanitaire dit ‘ambulatoire’, secteur sanitaire dit‘hospitalier’ et secteur médicosocial pour optimiser l’organisation des parcours (par exemple conversion de lits psychiatriques en établissement médicosocial)…. ». S’agit-il d’une mesure économique car le sanitaire coûte trop chère à comparer au médico-social ? Où encore, la psychiatrie ne doit pas être ce « parent pauvre » dans le nouveau projet de Loi de santé.
En espérant que cet échange qui se veut constructif pour les secteurs de la santé mentale, ne doit qu’alimenter la réflexion sur cette nouvelle stratégie de la santé publique, du moins je le souhaite.
Jean Claude