Les attentats perpétrés à Paris ce 13 novembre ont fait 129 victimes. Parmi elles, Anne Cornet, une jeune femme de 29 ans qui a vécu par intermittence à La Réunion où ses parents se sont installés il y a 16 ans. Toute la famille est originaire de Lorraine, dans la ville de Longwy.
La jeune femme était allée poursuivre ses études, puis sa carrière en métropole. Ses parents habitent l’Etang-Salé.
La jeune femme a été tuée dans le Bataclan ce 13 novembre. Elle assistait au concert avec son mari, Pierre-Yves Guyomard, 43 ans. Ils s’étaient mariés voilà trois ans.
« Anne a vécu en cumulé deux ans à La Réunion. Elle adorait l’île. Elle devait venir pour les vacances fin décembre », témoigne dignement son beau-frère, Christian Hamer. Dans l’attaque il a donc perdu sa belle-soeur et son beau-frère.
Anne avait obtenu son diplôme d’ingénieur du son. Dans ce cadre, elle avait effectué un stage au Théat’ de Champ Fleuri. Son compagnon était lui aussi ingénieur du son et professeur dans une grande école de musique. Ils vivaient en région parisienne.
« Anne a elle, changé de voie, car elle s’était rendue compte que ce n’était pas ce qu’elle voulait faire. Elle voulait s’occuper des enfants. Elle est donc devenue puéricultrice. Mais le couple adorait la musique, du hard rock au classique« , indique Christian Hamer. « Elle était adorable, pleine de vie… ».
Les parents d’Anne Cornet n’ont appris la disparition de leur fille que samedi à 17h, par un message d’une amie de leur fille. « On l’a appris de façon officieuse. Je peux comprendre que la cellule de crise mise en place à Paris soit totalement débordée », estime Christian Hamer.
Depuis ce lundi matin, la Préfecture de La Réunion, le Conseil départemental, ont mis en place un accompagnement pour la famille. Les démarches se poursuivent. Les parents d’Anne Cornet doivent prendre l’avion mardi soir. « A l’heure où on parle, nous sommes toujours incapables de dire à quel moment nous allons pouvoir récupérer son corps », explique Christian Hamer.
