Revenir à la rubrique : Société

Une barrière électromagnétique, solution pour éloigner les requins ?

Depuis 2009, trois chercheurs et plongeurs belges travaillent à un système afin d’éloigner les requins des zones de baignade et de surfs. Actuellement dans l’île, en pleine crise requins, pour présenter leur projet, baptisé Shark Repelling System (SRS), celui-ci semble intéresser les pouvoirs publics. Un premier test pourrait être organisé fin juin dans les eaux […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 19 mai 2013 à 17H28

Depuis 2009, trois chercheurs et plongeurs belges travaillent à un système afin d’éloigner les requins des zones de baignade et de surfs. Actuellement dans l’île, en pleine crise requins, pour présenter leur projet, baptisé Shark Repelling System (SRS), celui-ci semble intéresser les pouvoirs publics. Un premier test pourrait être organisé fin juin dans les eaux réunionnaises.

Le dispositif élaboré par la société Aquatek Technology est une « barrière contre les requins« . « On créé un champ magnétique vertical qui empêche le requin de s’approcher de la zone désignée comme étant sensible« , explique Jean-Marie Ghislain, un des trois associés, . Cette barrière est composée de portiques sous marins ayant la capacité de produire des ondes électromagnétiques. « C’est le même principe qu’une clôture électrique pour empêcher les bovins de sortir de l’enclos« , schématise Jean-Marie Ghislain.

L’avantage de ce système, d’après les trois concepteurs, c’est que seuls les requins et les raies y sont sensibles. Ces ondes électromagnétiques créent une « zone d’inconfort » et les font déguerpir tandis que les autres poissons peuvent passer comme si de rien n’était.

Testé d’abord en piscine, puis en aquarium en présence de requins, le système a ensuite été testé en milieu naturel dans les eaux de la Polynésie française et s’est avéré concluant, notamment sur les requins bouledogues. Le dispositif est à présent en phase préindustrielle et la société explique pouvoir être en mesure de livrer « une installation industrielle fiable » en octobre/novembre 2014.  « Le risque zéro n’existe pas mais on s’en approche fortement« , assure Jean-Marie Ghislain.

Un test dans les eaux réunionnaises fin juin ?

Les trois chercheurs belges, qui ont au cours de leur séjour rencontré des représentants de la mairie de Saint-Paul, de la sous-préfecture ou encore de la Région, ont apparemment séduits les pouvoirs publics. Ils devraient revenir fin juin à la Réunion pour mettre en place un test, hors zone de baignade et d’activités nautiques. « Le choix du lieu appartient aux autorités », se contente de signaler Jean-Marie Ghislain. « Nous avons obtenu des signaux encourageants de la part des pouvoirs publics. A nous de démontrer l’efficacité de ce système« , ajoute ce photographe plongeur professionnel spécialisé dans le comportement des requins.

Reste la question du coût de ce dispositif : « Le prix varie en fonction des caractéristiques physiques du lieu choisi. Il coûte environ 1500 euros le mètre linéaire. Ce qui est difficile à chiffrer, c’est la partie liée à l’installation du support du dispositif », précise Jean-Marie Ghislain. Les trois associés d’Aquatek Tecnology espèrent que la Réunion sera la première région au monde à mettre en place ce dispositif innovant, qui constitue selon eux une alternative aux prélèvements.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Médailles de l’Engagement : Un policier réunionnais récompensé par la MGP

Lors de la 3e cérémonie des Médailles de l’Engagement, la mutuelle MGP a honoré 36 policiers pour leurs actions notables. Parmi eux, on retrouve le Réunionnais Alexandre V. de La Réunion, récompensé pour avoir fondé le Moufia Boxing Club à Saint-Denis, un club inclusif servant divers groupes sociaux, dont des policiers, des personnes porteuses de handicap et des jeunes marginalisés.

A La Réunion, 55 millions d’euros d’impôts ont été collectés en 2023 suite à des contrôles fiscaux

L’an dernier, sur les 536.000 foyers réunionnais qui ont rempli leur déclaration d’impôts sur le revenu, 92% l’on fait sur internet. Selon la Direction régionale des finances publiques, les fraudes constatées lors des contrôles fiscaux concernent principalement les entreprises. La nouvelle campagne déclarative des revenus, qui a débuté ce lundi 15 avril, verra l’intensification de la lutte contre la fraude via l’utilisation de logiciels informatiques et le croisement de données.

La Poste et la SEOR s’associent pour la création d’un Refuge Péi

La SEOR et la Plateforme Industrielle du Courrier de Saint-Denis ont collaboré pour transformer cette dernière en « site pilote » du programme Refuges LPO Péi en 2023, s’engageant à protéger la biodiversité locale et à sensibiliser les employés à la préservation de la faune et de la flore.

Des fermetures nocturnes à prévoir sur le boulevard Sud

Sur la RN6 boulevard Sud à Saint-Denis, pour permettre des travaux de fouille pour le raccordement au réseau électrique, la circulation sera interdite sur la contre-allée de la tranchée couverte Mazagran Doret dans le sens Nord/Ouest, de 20h à 5h les nuits du lundi 15 au mercredi 17 avril. Une déviation sera mise en place par la voirie communale.

Les Chroniques de tonton Jules #170

L’attaque de l’Iran sur Israël, la riposte prévisible d’Israël sur Téhéran, je ne vous en parlerai pas : toute la presse le fait et le fait bien. Mais encore faudrait-il, pour être informés, que vous écoutiez les radios, que vous lisiez les journaux, y compris en ligne, que vous visionniez les JT. Attention : je n’ai rien contre les réseaux dits sociaux mais ces derniers démolissent les neurones, le libre-arbitre et la raison critique : on avale le pré-cuit, on ne pense plus. Et ce sont bien ces derniers, libre-arbitre et raison critique qui nous distinguent de la paramécie.

Nos journalistes, je veux dire « nos vrais journalistes », contrôlent dix fois une information avant de la mettre en ligne. Les « faux journalistes », parés du nom d’influenceurs, ne vérifient jamais rien, comptant sur notre seule passivité. On constate alors que les bonobos et colibris nous surpassent côté cellules grises.

Je me contenterai, comme depuis pas mal de temps, de l’actualité courante ; laquelle contient suffisamment de quoi se lamenter, geindre ou s’esclaffer.

Fé roulé Férrère !