La fête sur la plage et dans les boîtes de nuit, des jeunes en maillots de bain et beaucoup d’alcool… C’est un spring break comme on en voit aux États-Unis ou ailleurs, sauf que cette fois c’est du spring break de l’océan Indien dont on parle. Dans quelques semaines, l’île Maurice va accueillir, sur sa côte ouest, le premier « Indian ocean break » qui se tiendra pendant six jours, du 30 juillet au 4 août.
La région de Flic en Flac va prochainement être envahie d’environ 2.500 fêtards, prêts à remplir les établissements du front de mer de l’Ouest, les plages et autres lieux de loisirs, de jour comme de nuit. « Le but est d’encourager les rencontres interculturelles, notamment entre artistes à travers plusieurs événements à Maurice », explique Frédéric Folio, un des organisateurs de la fête.
Rencontre interculturelles peut-être, partage festif surtout et parfois même excès. La renommée des spring breaks tient notamment aux nombreuses dérives en matière d’alcoolisme, de drogue ou de sexualité. Mais l’organisateur se veut rassurant: « La sécurité sera assurée par le personnel, et notre préoccupation est le bon fonctionnement de l’événement au long de la semaine, assure-t-il, les établissements du front de mer assureront les animations et si la fête doit déborder sur les plages, elle sera très encadrée. C’est une version plus « soft » que le spring break américain que nous organisons ».
Frédéric Folio vise une clientèle entre 25 et 40 ans, et selon le succès de la manifestation, l’Indian ocean break pourrait perdurer dans le temps et les organisateurs pourraient proposer « un événement différent tous les six mois ».