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Un premier « Village des entrepreneurs salariés », une autre alternative

Artisanat, peinture, onglerie… Le premier « Village des entrepreneurs salariés » accueille le public ce mercredi dans le square Labourdonnais devant la préfecture à Saint-Denis. Le journée est dédiée aux deux coopératives d’activités et d’emplois (CAE), Energies Alternatives et Dynamiques Services qui comptent 120 personnes. Les CAE permettent à un particulier de créer une activité sans devenir […]

Ecrit par SH – le mercredi 26 novembre 2014 à 13H38

Artisanat, peinture, onglerie… Le premier « Village des entrepreneurs salariés » accueille le public ce mercredi dans le square Labourdonnais devant la préfecture à Saint-Denis. Le journée est dédiée aux deux coopératives d’activités et d’emplois (CAE), Energies Alternatives et Dynamiques Services qui comptent 120 personnes.

Les CAE permettent à un particulier de créer une activité sans devenir « entrepreneur ». En gardant un statut de salarié, il perçoit un salaire, bénéficie de la couverture sociale d’un salarié classique et peut tester une production ou un service pendant que la coopérative gère le côté « entrepreneuriat ».

« La particularité ici est que cette coopérative s’adresse à des personnes d’activités très variées, explique Nabil Mrad, co-fondateur d’Energies Alternatives à La Réunion, alors qu’en général il s’agit d’un secteur par coopérative ». Selon lui, c’est un groupe de personnes qui travaillent ensemble, échangent et s’entre-aident. « Elles peuvent même se regrouper pour répondre à des appels à projets », ajoute-t-il.

Financée en partie par le Conseil général et la Région, la coopérative demande aussi une participation à la hauteur de 10% du chiffre d’affaires de chaque salarié. « On est dans une logique de développement économique qui marche. En entrant ils sont souvent chômeurs », précise Nabil Mrad. Un développement économique qui rapporterait aussi à l’Etat et aux collectivités. « Pour un euro investi, ce sont 2,5 euros renversés grâce à la TVA, aux charges sociales et patronale, etc ».

« Beaucoup sont au chômage ou perçoivent le RSA à La Réunion, termine-t-il, et on leur donne la possibilité de retrouver de l’énergie ».

 

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