Un pharmacien de Saint-Gilles-les-Bains a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à 25.000 euros d’amende et six mois de prison avec sursis pour avoir extorquer les signatures de deux de ses anciens employés au moment de les licencier mais aussi pour la possession d’armes de première et quatrième catégorie.
Pour l’un de ses deux employés, le pharmacien avait laissé une arme sur la table pendant l’entretien préalable au licenciement. Le salarié n’avait pas accepté les conditions du licenciement mais s’était vu menacé par son employeur avec l’arme.
Le pharmacien va réitéré des menaces envers une autre employée, en ne l’a menaçant pas avec une arme mais sous la pression d’autres personnes présentes.
L’accusé a toujours nié les faits de menaces mais pas la détention d’armes. Comme l’indique le Journal de l’Île, lors d’une perquisition au domicile et à la pharmacie de l’employeur violent, les gendarmes découvrent « des armes de poing dont un gomme-cogne mais aussi des fusils 22LR avec lunette de visée et silencieux ainsi que de nombreuses munitions ».