Thierry Gazzo est un pêcheur professionnel très connu, opérant à la Réunion.
Sur sa page [Facebook]urlblank:https://www.facebook.com/thierry.gazzo , il fait état d’une recrudescence dans nos eaux de squalelets féroces (Isistius brasiliensis), une espèce de petit requin appartenant à la famille des dalatiidés.
Selon lui, « l’impact sur la production a été multiplié par 9 en 10 ans. Aujourd’hui c’est 9 poissons sur 10 qui sont poinçonnés par le squalelet« .
Le squalelet, de par sa taille (il mesure au maximum une cinquantaine de centimètres), se contente en effet de prélever des « bouchées » de chair sur ses proies.
Selon Wikipedia, « le squalelet féroce atteint seulement 42 à 56 centimètres de longueur, il a un long corps cylindrique avec un museau court, émoussé, de grands yeux, deux petites nageoires dorsales sans épines et une grande nageoire caudale. Il est de couleur brun foncé, avec des photophores sur sa face ventrale, sauf autour de son cou et de ses fentes branchiales. Comme l’indique son appellation anglaise de cookiecutter shark (« requin emporte-pièce »), le squalelet féroce prélève des rondelles de chair à la surface de grands animaux marins pour se nourrir. Les marques faites par des squalelets féroces ont été trouvées sur une grande variété de mammifères marins et de poissons, ainsi que sur des sous-marins, des câbles sous-marins, et même sur des corps humains. Il consomme aussi des proies entières relativement petites comme les calmars« .
Les cicatrices des morsures du squalelet féroce « ont été trouvées sur la plupart des cétacés (dont les marsouins, les dauphins, les globicéphales, les baleines à bec, les cachal ».
« Les attaques parasitaires du squalelet féroce laissent une plaie semblable à un cratère, avec une moyenne de 5 cm de diamètre et 7 cm de profondeur. La prévalence de ces attaques peut être élevée : presque tous les adultes de dauphin à long bec au large d’Hawaï portent les cicatrices de ces morsures« .
Selon Thierry Gazzo, « une théorie (à confirmer) voudrait que ce soit la surpêche des requins pointe blanche longimanus par la flottille des senneurs qui soit à l’origine de la multiplication actuelle des squalelets féroces, le longimanus étant son principal prédateur« .