L’appel à une nouvelle grève générale, mardi, en a étonné plus d’un.
D’abord, il faut savoir que la question a fait l’objet d’âpres discussions au sein du COSPAR, qui était en fait très divisé. Au final, c’est la « ligne dure » menée par Yvan Hoarau de la CGTR qui l’a emporté.
Manifestement, ces discussions ont mobilisé toute l’attention des représentants syndicaux et associatifs du collectif, au point qu’il n’ont apparemment pas assez réfléchi au choix de la date pour la nouvelle grève générale…
Ils ont oublié -un comble pour des syndicalistes – qu’il faut que des préavis soient déposés 5 jours francs avant une grève dans de nombreux secteurs, comme la fonction publique territoriale (mairies, collectivités locales) ou la fonction publique hospitalière.
Résultat: de nombreux employés, qui auraient souhaité faire grève et manifester ne pourront le faire le 10 mars prochain. Sauf à considérer, en ce qui concerne les mairies et les collectivités, qu’il suffirait que les maires et présidents fassent comme pour le 5 mars et décident, dans la plus grande illégalité, de fermer leurs services…
Et dire qu’il aurait suffi, pour éviter ce problème, de fixer la grève à mercredi au lieu de mardi… A quoi ça tient…