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Un nouveau collectif pour en finir avec les chiens errants

La Réunion saura-t-elle un jour mettre à égale valeur la beauté de ses paysages avec le sort réservé à ses animaux de compagnie ? Le tout nouveau Collectif Réunionnais d’Assistance et de Protection des Animaux compte bien mettre sur la table le sujet qui gêne tant La Réunion, présentée façon carte postale.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 30 avril 2013 à 11H21

Vous connaissiez la [SPA]urlblank:http://www.facebook.com/spa.delareunion?fref=ts , [SOS Animaux]urlblank:http://www.facebook.com/groups/256293037771649/?fref=ts , Droit de Cité ou encore l'[AREPA]urlblank:http://www.facebook.com/pages/AREPA-Association-R%C3%A9unionnaise-de-Protection-Animale/139745769841?fref=ts , toutes spécialisées dans la gestion d’urgence des chiens et chats errants. Le Collectif Réunionnais d’Assistance et de Protection des Animaux (CRAPA), souhaite apporter sa pierre à l’ouvrage, cette fois-ci sous l’angle du lobbying.

Le cri de rassemblement du CRAPA est triste de vérité. « Vous en avez plus qu’assez de croiser tous les jours des chiens et des chats squelettiques, malades, galeux, en quête de nourriture, d’en voir tous les jours écrasés sur les routes, ou d’entendre des actes de cruauté dans les journaux », commence par dire la présidente du collectif Catherine Moilier, sous forme d’acte fondateur. Son engagement ne date pas du 2 avril dernier, date de [création du collectif]urlblank:http://www.zinfos974.com/CRAPA-Collectif-Reunionnais-d-Assistance-et-de-Protection-des-Animaux_a55104.html . Déjà l’an dernier, elle avait lancé une pétition qui récoltera 3500 signatures, preuve s’il en était que les personnes sensibles au sort des chiens et chats errants ne sont pas une exception.

Après seulement trois semaines de communication à travers les médias, le CRAPA compose avec une soixantaine d’adhérents dont deux membres actifs. La petite structure muscle son argumentaire pour proposer une alternative au « tout-euthanasie » pratiqué aujourd’hui par les intercommunalités, au nombre de cinq dans l’île.

 

Rappelons à ce stade que si la gestion de l’errance animale est bien dévolue aux intercommunalités, la loi précise que le recours à l’euthanasie ne doit être envisagé qu’après épuisement de la carte de la stérilisation par exemple. C’est loin d’être le cas à La Réunion. A  ce titre, le CRAPA se veut réaliste. « Si nos impôts étaient utilisés essentiellement à la stérilisation, cela résoudrait une grande partie du problème ». Cette approche nécessiterait selon elle d’avoir malgré tout recours à l’euthanasie pendant au moins 5 ans, le temps nécessaire afin d’arriver à une population canine raisonnable.

Stérilisation gratuite mais identification payante : Un non-sens

Le manque d’engagement politique sur la question est le reproche fait aux élus. Le caractère semble-t-il marginal de ce combat est balayé d’un trait par la bénévole. « En France, il y a un gros lobbying des chasseurs. Les politiques les écoutent bien, et pourtant, les chasseurs sont loin d’être majoritaires », argue-t-elle.

Outre la stérilisation, cette prise de conscience devra également passer par des campagnes de sensibilisation. Mais les paradoxes administratifs sont pointés du doigt. « Alors que des appels en ce sens sont faits en faveur de la stérilisation, qui reste gratuite pour le propriétaire non imposable, celui-ci devra malgré tout débourser une quarantaine d’euros pour l’identification obligatoire », ajoute-t-elle. Un non-sens typique de l’administration.

L’autre angle d’attaque s’acharnera à mettre un terme à la vente des animaux par petites annonces. Un phénomène qui crée du business sur la vie d’êtres sensibles et qui aggrave le sort de ceux qui piétinent derrière les barreaux des fourrières, ou avec un peu plus de chance en refuge. Par ailleurs, « les auteurs de maltraitance doivent être punis », ajoute-t-elle, un moyen d’envoyer un signal fort.

Le CRAPA profitera de ses échanges avec les autres acteurs associatifs – munis de leur expérience du terrain – pour peaufiner son plan d’alerte vis-à-vis de la population et des politiques. « Les municipales de 2014 sont une aubaine pour peser dans le débat ». Outre les bénévoles – trop peu nombreux – acquis à cette cause, Catherine Moilier voit son association comme un relais avant tout porté « par des citoyens ». Les élus en place et candidats aux municipales doivent s’attendre à recevoir les propositions de la jeune association dans les mois qui viennent.

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Rejoignez le collectif, apportez vos propositions au :
crapa@orange.fr
CRAPA BP 41 97427 Etang-Salé les Hauts
0692 13 01 80
voir sa [page facebook]urlblank:http://www.facebook.com/pages/CRAPA/431571220269669

 

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